Quelles sont les solutions actuelles pour pallier les douleurs articulaires ?

Biovancia
10 min readSep 15, 2022

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Fondée en France (2018), Biovancia est un leader du marché des compléments alimentaires. La mission de l’entreprise est de combiner les composants les plus précieux de la nature avec des innovations scientifiques pour fournir des produits de qualité. Les solutions de santé naturelles de Biovancia sont formulées avec des vitamines, des plantes, des minéraux et d’autres ingrédients actifs brevetés. Biovancia s’est récemment associée à Rêves pour aider à réaliser les rêves d’enfants gravement malades.

Biovancia : homme qui se tient le genou de douleur
Biovancia : traiter les douleurs articulaires peut sembler difficile et long

Suite à de récentes découvertes scientifiques, les réponses apportées au problème des douleurs articulaires ont évolué.

Tout a commencé lorsque des chercheurs ont découvert l’existence d’un système de communication secret, agissant à l’intérieur du corps.

Le processus menant à cette étonnante découverte a commencé en 1988.

Les chercheurs de la faculté de médecine de l’université américaine de Saint-Louis ont découvert des récepteurs particuliers, présents en abondance dans le corps humain.(1)

Un récepteur, c’est une sorte de serrure, qu’une molécule biologique peut actionner à la manière d’une clé, pour produire un effet bénéfique dans le corps.

La clé qui permettait d’actionner ces récepteurs particuliers, ce sont les cannabinoïdes, une substance que l’on trouve dans le cannabis, ainsi que les endocannabinoïdes, c’est-à-dire des cannabinoïdes fabriqués par le corps lui-même.

Cela paraît fou mais c’est vrai : notre corps fabrique des cannabinoïdes !(2)

Il produit en particulier de l’anandamide, un endocannabinoïde associé à la régulation de la douleur.

La découverte des endocannabinoïdes a très rapidement mené à celle d’un mystérieux système de communication interne, appelé le Système Endocannabinoïde (ou SEC).

Ce système joue un rôle crucial pour la santé car il intervient dans d’innombrables processus physiologiques fondamentaux du corps.(3).

Il intervient en particulier dans le système nerveux central en ce qui concerne la gestion de la douleur.

Présent partout au sein de l’organisme, le système endocannabinoïde agit comme un système d’alerte, indiquant au corps comment répondre aux changements susceptibles d’affecter son fonctionnement.

Dès qu’il détecte un déséquilibre ou une inflammation, le SEC envoie un signal qui indique que le corps doit produire plus d’endocannabinoïdes…

Ceux-ci sont alors libérés et vont se lier aux récepteurs cannabinoïdes, cela stimule le corps et l’aide à rétablir son homéostasie, c’est-à-dire son fonctionnement naturel optimal.

En fait, soutenir et renforcer le système endocannabinoïde a pour résultat de prévenir et soulager de nombreux troubles de santé.(4)

De plus, des chercheurs de l’université de Turin ont découvert qu’agir sur les récepteurs du système endocannabinoïde pouvait permettre d’effacer la douleur.(5)

À condition de trouver la bonne clé pour la désactiver.

Or, c’est exactement ce que fait le CBD et c’est la raison pour laquelle de nombreuses personnes l’utilisent avec succès pour soulager leurs douleurs.

Que vous vous intéressiez de près ou de loin à la santé naturelle, vous avez sans doute déjà entendu parler du CBD (pour CannaBiDiol).

Cette molécule 100% naturelle fait le buzz depuis des mois.

Les preuves scientifiques sur ses propriétés antidouleurs ne cessent de s’accumuler.

Contrairement aux antalgiques chimiques, le CBD ne présente aucun risque d’effet secondaire ni d’accoutumance.

Plutôt que de masquer la douleur chimiquement, le CBD cible et inhibe immédiatement les nocicepteurs, les récepteurs sensoriels de la douleur, lorsqu’il est appliqué sur la peau aux endroits douloureux.

Le CBD est tiré du cannabis mais rassurez-vous, ce n’est absolument pas une drogue, sinon nous n’en parlerions pas !(6)

Sur ce point la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) est très claire : le CBD n’a pas « d’effet psychotrope ni d’effet nocif sur la santé humaine ».

Pendant longtemps, la réglementation française autour du CBD est restée confuse et ce sont les instances européennes qui ont permis de clarifier la situation en France avec l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne qui date de fin 2020.

C’est pourquoi vous avez peut-être constaté depuis quelques mois que les boutiques de produits à base de CBD se multipliaient partout en France, ou que des distributeurs de CBD faisaient maintenant de la publicité à la télé.

Finalement, la France rattrape le retard qu’elle avait par rapport à ses voisins européens concernant l’utilisation de cette substance.

Dans le cannabis, les scientifiques ont identifié deux molécules principales :

  • Le TétraHydroCannabinol ou « THC » : c’est la molécule psychotrope qui donne la drogue recherchée par ceux qui « fument des joints » et qui peut devenir addictive
  • Le CannaBiDiol (CBD), dont les scientifiques ont prouvé qu’il s’agissait d’une molécule ne présentant aucun effet stupéfiant ou addictif et qu’il était dénué de toute toxicité

Aujourd’hui le CBD est reconnu pour ses vertus antidouleurs par de nombreux scientifiques qui l’étudient assidûment.

En 2015, une étude, publiée dans Neurotherapeutics, a établi que le CBD influence le SEC ainsi que d’autres systèmes récepteurs du corps, pour activer plus efficacement les endocannabinoïdes.(7)

Le CBD peut également empêcher les signaux de douleur d’atteindre les centres de traitement du cerveau en se liant aux récepteurs TPRV1, des récepteurs responsables de la douleur et de l’inflammation.(8)

Des chercheurs de l’Institut McGill ont démontré que le CBD soulage de manière efficace la douleur chronique et l’anxiété qui lui est liée, en activant les récepteurs spécifiques de la sérotonine.(9)

La plupart des gens prennent le CBD par voie orale, mais lorsqu’il est ingéré, que ce soit dans la nourriture ou sous forme de capsules ou de gouttes, il doit passer par le système digestif, ce qui prend du temps.

Cependant, en cas de douleur, il n’y a pas de temps à perdre….

En outre, une fois avalé, le CBD doit passer plusieurs obstacles : les sucs gastriques de l’estomac puis le foie et, malheureusement, après avoir passé ces obstacles, les propriétés du CBD sont fortement réduites.

La Bibliothèque Nationale de Médecine des États-Unis a d’ailleurs publié une étude détaillant la façon dont le foie métabolise les composés du CBD, en l’appelant « l’effet de premier passage ».(10)

L’effet de premier passage décompose le CBD et réduit significativement la quantité de cannabidiol dans la circulation sanguine.

Ainsi, quand la dose restante atteint finalement le foyer de la douleur, cette dose ne représente plus qu’une fraction de celle qu’il aurait fallu pour amener un véritable soulagement.

Avaler le CBD n’est donc pas la façon la plus efficace de tirer profit de ses propriétés antidouleurs, il peut s’avérer plus judicieux de l’appliquer sous forme topique (pommade, crème) directement sur les zones douloureuses.

De cette manière, le CBD ne rencontre aucun obstacle sur sa route et il n’est pas altéré par les filtres internes du corps.

La dose de CBD appliquée localement en massage au niveau des points douloureux est intégralement utilisée, agit plus vite et donne de meilleurs résultats.(11)

Un autre intérêt d’utiliser le CBD sous forme topique est qu’il est alors possible de le combiner avec d’autres actifs ayant une action antidouleur, ce qui en maximisera les effets.

De nouvelles recherches scientifiques ont montré en effet que mélanger le CBD avec certains autres actifs naturels, comme le boswellia, pouvait augmenter son absorption et son efficacité contre la douleur et permettre d’obtenir ainsi un soulagement encore mieux ciblé, plus rapide et plus durable.

Les principaux actifs antidouleurs et les mieux étudiés sont le boswellia, déjà cité mais également la menthe poivrée, la cannelle, l’eucalyptus, la lavande, l’arnica et le mélilot.

La résine de boswellia est un antidouleur utilisé depuis 3 000 ans par la médecine ayurvédique.

Cette résine possède de puissants antalgiques naturels que l’on appelle les « acides boswelliques » ou AKBA.(12)

De nombreux scientifiques ont observé qu’en inhibant les enzymes pro-inflammatoires responsables de la douleur, le boswellia génère un soulagement intense et rapide.(13)

En 2019, une étude a suggéré que l’application d’un gel contenant du Boswellia durant six semaines permettrait de réduire les douleurs du genou plus efficacement que le gel au diclofénac.(14)

Le troisième actif qui peut être combiné est la menthe poivrée.

Appliquée sur la peau, la menthe poivrée provoque une sensation de froid, ce qui contribue à diminuer la sensibilité des récepteurs de la douleur.(15)

La Coopération Scientifique Européenne en Phytothérapie reconnaît ainsi son efficacité en application locale, pour soulager les douleurs articulaires.

Le quatrième actif est la cannelle.

En 2020, deux études présentées au congrès de Biologie Expérimentale ont confirmé les effets anti-inflammatoires de la cannelle.(16)

Le cinnamaldéhyde qu’elle contient réduit l’inflammation autour des articulations.

Plusieurs études ont aussi établi que les propriétés analgésiques de la cannelle pouvaient rivaliser avec celles du diclofénac ou de l’ibuprofène, sans provoquer aucun des effets secondaires générés par ces médicaments.(17)

Le cinquième actif est l’eucalyptus.

L’huile d’eucalyptus est réputée efficace pour réduire la douleur, le gonflement et l’inflammation.

Il s’avère que ses composés actifs inhibent les médiateurs de l’inflammation, apportent ainsi une sensation de chaleur apaisante et contribuent à calmer les douleurs articulaires et musculaires.

Le sixième actif c’est la lavande, dont les effets antalgiques ont été démontrés.

Appliqués sur la peau, les actifs présents dans la lavande agissent sur les récepteurs de la douleur.

En 2016, une étude a montré qu’une application locale de lavande en massage soulageait des patients souffrant de douleurs au genou.(18)

Le septième actif est une fleur jaune, qui pousse dans les pâturages des montagnes : l’arnica.

La phytothérapie traditionnelle utilise l’arnica depuis des siècles et l’industrie pharmaceutique l’intègre dans de nombreuses formulations pour soulager les courbatures, les contusions et les tendinites.(19)

En 2002, une étude a été publiée dans la revue américaine Advances in Therapy : pendant 6 semaines, 79 personnes atteintes de douleurs du genou ont appliqué un gel d’arnica deux fois par jour.

Non seulement le gel d’arnica a été bien toléré par la plupart des patients, mais ceux-ci ont constaté qu’il réduisait les douleurs, les raideurs et améliorait leur souplesse de mouvement.(20)

En 2007, une autre étude a été publiée dans la revue Rheumatology International.

Cette étude randomisée portait sur 204 personnes souffrant de douleurs de la main, dont une partie ont appliqué quotidiennement sur leur main du gel d’arnica, tandis que l’autre appliquait du gel d’ibuprofène.

Le gel d’arnica s’est révélé aussi efficace que le gel quotidien d’ibuprofène, avec des effets secondaires insignifiants.(21)

Le huitième et dernier actif présenté ici est une autre petite fleur jaune, également riche en flavonoïdes et en coumarines : le mélilot.

On utilisait déjà le mélilot dans l’Antiquité pour traiter les douleurs de rhumatismes.

Les thérapeutes en faisaient des cataplasmes qu’ils appliquaient directement sur les zones douloureuses, afin de soulager les entorses et les rhumatismes.

C’est du fait de sa grande richesse en coumarines, composés bioactifs naturels reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, que le mélilot produit un effet apaisant sur les tissus blessés en phagocytant les déchets cellulaires et le liquide d’œdème.(22)

Les coumarines contribuent à inhiber la douleur, en modulant les récepteurs TRPV1 qui sont impliqués dans les processus inflammatoires et la transmission de la douleur.

Il est donc possible de combiner différents extraits de plantes, comme celles décrites dans cet article, pour combattre efficacement les douleurs articulaires.

Sources :

  1. Devane, W.A., Dysarz, F.A., Johnson, M.R., Melvin, L.S., and Howlett, A.C. (1988). Determination and characterization of a cannabinoid receptor in rat brain. Mol. Pharmacol. 34, 605–613. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2848184/
  2. Devane, W.A., Hanus, L., Breuer, A., Pertwee, R.G., Stevenson, L.A., Griffin, G., Gibson, D., Mandelbaum, A., Etinger, A., and Mechoulam, R. (1992). Isolation and structure of a brain constituent that binds to the cannabinoid receptor. Science 258, 1946–1949 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/1470919/
  3. Sberna, A.-L., Degrace, P., and Vergès, B. (2016). Système endocannabinoïde : effets sur le métabolisme glucidique, mais aussi lipidique. Médecine Des Maladies Métaboliques 10, 407–414 https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1957255716301390
  4. Hanus L. “Discovery and Isolation of Anandamide and Other Endocannabinoids.” Chem Biodivers. 2007 Aug;4(8):1828–41 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17712821/
  5. Natascia B., et al. “Cannabinoid Delivery Systems for Pain and Inflammation Treatment.” Molecules. 2018 Sep 27;23(10) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30262735/
  6. ARRÊT DE LA COUR (quatrième chambre) 19 novembre 2020 (*) « Renvoi préjudiciel — Libre circulation des marchandises — Organisation commune des marchés dans le secteur du lin et du chanvre — Dérogations — Protection de la santé publique — Législation nationale limitant l’industrialisation et la commercialisation du chanvre aux seules fibres et graines — Cannabidiol (CBD)
  7. Neurotherapeutics. 2015 Oct; 12(4): 747–768.Published online 2015 Aug 18. Cannabinoids and Epilepsy. Evan C. Rosenberg,1 Richard W. Tsien,1 Benjamin J. Whalley,2 and Orrin Devinsky3 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26282273/
  8. Cannabinoid-induced cell death in endometrial cancer cells: involvement of TRPV1 receptors in apoptosis J Physio Biochem 2018 May B M Fonseca,G Correia-da-Silva
  9. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29441458/
  10. Cannabidiol modulates serotonergic transmission and reverses both allodynia and anxiety-like behavior in a model of neuropathic pain » — The Journal of the International Association for the Study of Pain https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30157131/
  11. Ujvary I and Hanus L. “Human Metabolites of Cannabidiol: A Review on Their Formation, Biological Activity, and Relevance in Therapy.” Cannabis Cannabinoid Res. 2016 Mar 1;1(1):90–101. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28861484/
  12. Bruni N, Della Pepa C, Oliaro-Bosso S, et al. Cannabinoid delivery systems for pain and inflammation treatment. Molecules. 2018;23(10):2478. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30262735/
  13. A 32-Week Randomized, Placebo-Controlled Clinical Evaluation of RA-11. Arvind Chopra https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17043520/
  14. A pilot, randomized, double-blind, placebo-controlled trial to assess the safety and efficacy of a novel Boswellia serrata extract in the management of osteoarthritis of the knee https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30838706/
  15. Diclofenac sodium vs. Boswellia serrata: side effect and effectiveness comparison — a phase IV clinical study https://www.ehealthme.com/gdc/diclofenac-sodium-vs-boswellia-serrata/
  16. (vidal.fr) PHYTOTHÉRAPIE : MENTHE POIVRÉEmis à jour : vendredi 22 décembre 2017 https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/menthe-poivree-mentha-piperita.html
  17. Biochem Pharmacol. 2005 Mar 1;69(5):791–9. doi: 10.1016/j.bcp.2004.11.013. Epub 2005 Jan 16.Inhibitory effect of 2'- hydroxycinnamaldehyde on nitric oxide production through inhibition of NF-kappa B activation in RAW 264.7 cells Seung Ho Lee 1, Sun Young Lee, Dong Ju Son, Heesoon Lee, Hwan Soo Yoo, Sukgil Song, Ki Wan Oh, Dong Cho Han, Byoung Mog Kwon, Jin Tae Hong https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15710356/
  18. International Journal of Medical Laboratory 2016;3(2):92–103. Original Article *Corresponding Author: Department of Physiology, Herbal Medicine Research Center, Neurobiomedical Research Center, Shahid Sadoughi University of Medical Sciences, Professor Hesabi Blvd. Shohadaye Gomnam Blvd. Yazd, Iran. Email: dashti-r@ssu.ac.ir Comparative Effect of Cinnamon Essential Oil, Diclofenac and Morphine on Acute and Chronic Pain in Mice Mohammad Hossein Dashti-R 1* Ph.D., Mohammad Davud Qane2 M.D., Farzane Shefaie2 M.D., Mohammadreza Nazemian Yazdu2 M.D., Seyyed Majid Bagheri1 M.Sc https://ijml.ssu.ac.ir/browse.php?a_id=109&slc_lang=en&sid=1
  19. Antonelli M, Donelli D. Efficacy, Safety and Tolerability of Aroma Massage with Lavender Essential Oil: an Overview. Int J Ther Massage Bodywork. 2020;13(1):32–36 https://www.researchgate.net/publication/339706676_Efficacy_Safety_and_Tolerability_of_Aroma_Massage_with_Lavender_Essential_Oil_an_Overview
  20. Amanda G. Smith, V Miles, Clinical Trials, Potential Mechanisms, and Adverse Effects of Arnica as an Adjunct Medication for Pain Management Medicines (Basel) 2021 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34677487/
  21. Knuesel O, Weber M, Suter A. Arnica montana gel in osteoarthritis of the knee: an open, multicenter clinical trial. Adv Ther. 2002;19(5):209–18 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12539881/
  22. Widrig R, Suter A, Saller R, Melzer J. Choosing between NSAID and arnica for topical treatment of hand osteoarthritis in a randomized, double-blind study. Rheumatol Int. 2007;27(6):585–91 https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17318618/
  23. Javad Sharifi-Rad, Natália Cruz-Martins, Pía López-Jornet, Eduardo Pons-Fuster Lopez, Nidaa Harun, Balakyz Yeskaliyeva, Ahmet Beyatli, Oksana Sytar, Shabnum Shaheen, Farukh Sharopov, Yasaman Taheri, Anca Oana Docea, Daniela Calina, William C. Cho, “Natural Coumarins: Exploring the Pharmacological Complexity and Underlying Molecular Mechanisms”, Oxidative Medicine and Cellular Longevity, vol. 2021, Article ID 6492346, 19 pages, 2021. https://www.hindawi.com/journals/omcl/2021/6492346/

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