La pénurie de ce carburant entraîne trous de mémoire, confusions et oublis.
90% des Français en manquent et plus deux millions d’entre eux risquent de souffrir de troubles de la mémoire d’ici 2040 selon La Fondation pour la Recherche Médicale.(1)
Si vous avez plus de 50 ans et que vous vous demandez si vous pourrez continuer à vivre dignement et de manière autonome dans les 10 ou 15 prochaines années, vous êtes concernés.
Des centaines de milliers de Français ont déjà basculé dans ce que certains appellent « le trou noir de notre cerveau » dont on ne revient jamais.
En quelques années, parfois en quelques mois à peine, ces personnes :
- finissent par être coupées du monde et de leurs proches qu’elles ne reconnaissent plus
- ne sont plus que l’ombre de ce qu’elles étaient auparavant
- ne sont plus capables de vivre de manière indépendante
À moins qu’elles ne décèdent prématurément d’un autre problème de santé, ces personnes finissent généralement dans une institution spécialisée, « pour leur propre bien ».
Cette situation est d’autant plus tragique que son origine est connue et que la seule manière de l’éviter est d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Les nouvelles recherches montrent que lorsque nous sommes en déficit de ce carburant naturel :
- la taille de notre cerveau diminue
- la circulation sanguine au niveau de notre cerveau est perturbée
- les risques de troubles liés au vieillissement cérébral augmentent dangereusement (2)
Pourtant, contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, notre cerveau détient des ressources insoupçonnées qui peuvent être protégées et stimulées, y compris si vous avez plus de 50, 60 ou même 70 ans.
Comme tout le monde, il peut vous arriver d’oublier un nom, un rendez-vous ou d’avoir « quelque chose sur le bout de la langue » que vous ne retrouvez pas.
Mais lorsque ces oublis deviennent fréquents, ils peuvent vouloir dire que quelque chose ne va pas et qu’il est temps d’agir avant qu’il soit trop tard.
Ce précieux carburant agit comme un bouclier pour notre cerveau, notre mémoire, notre vivacité d’esprit et notre concentration.
Encore plus impressionnant, une étude réalisée en 2017 a même prouvé que cette substance peut aider à reconstruire des neurones endommagés après un accident.(4)
Alors imaginez ses bienfaits pour tous ceux qui, peut-être comme vous, veulent simplement retrouver plus d’énergie mentale et garder le plus longtemps possible leurs facultés intellectuelles et leur mémoire pour vivre en toute indépendance et entouré de leurs proches.
Aujourd’hui la Fondation pour la Recherche Médicale estime qu’il y aura bientôt deux millions de Français à souffrir de troubles graves de la mémoire.(5)
Notre cerveau est probablement notre bien le plus précieux.
Il faut le protéger contre les conséquences du vieillissement.
Habituellement, lorsque nous remarquons une personne qui commence à avoir des trous de mémoire, nous avons tendance à penser qu’il s’agit simplement d’une évolution inévitable liée à l’âge et nous n’y réagissons pas.
Pourtant, les études les plus récentes montrent que notre cerveau a la capacité de se régénérer en permanence, y compris après 50, 60 ou même 70 ans.(6)
Voilà pourquoi certaines personnes gardent toutes leurs facultés intellectuelles jusqu’à un âge avancé alors que des millions d’autres personnes déclinent avec l’âge.
Sinon, comment expliquer que le Professeur américain John Goodenough ait pu récemment décrocher le Prix Nobel de Physique à l’âge de 96 ans ?(7)
Et que dire de l’acteur français Michel Bouquet qui, à 95 ans, était encore à l’affiche d’un nouveau film, ce qui lui demandait de mémoriser des dialogues entiers ?(8)
Ou que dire encore de Michel Barda qui avait quitté l’école à 17 ans sans diplôme et qui est devenu bachelier à 77 ans !(9)
Cela paraît étonnant, pourtant vous connaissez certainement des personnes qui à 80, 90 ans et même au-delà ont encore toute leur tête et peuvent largement se mesurer à des personnes beaucoup plus jeunes qu’elles.
Quel est donc le secret de ces personnes dont le cerveau ne semble pas vieillir ?
Des chercheurs ont révélé que la cause n°1 du déclin cérébral est que le cerveau est affamé !
En effet, il a cruellement besoin d’être nourri quotidiennement avec ce carburant spécial.
Cela peut paraître étrange, mais en fait il faut se pencher sur le fonctionnement de la mémoire pour comprendre pourquoi il en est ainsi.
Tout commence au centre de votre cerveau dans une partie appelée « hippocampe ». C’est elle qui reçoit toutes les informations envoyées par les yeux, les oreilles, la peau, le nez et la langue.
Vos cinq sens reçoivent en permanence des informations de l’extérieur.
Lorsque vous rencontrez une personne pour la première fois, vos yeux voient son visage et vos oreilles entendent son nom.
Ces informations sensorielles sont ensuite prises en charge dans votre cerveau par des « neurotransmetteurs ».
Ces neurotransmetteurs transportent l’information d’un neurone à l’autre, comme le courant dans un circuit électronique.
Quand cette information arrive à l’hippocampe, elle est triée et envoyée dans la partie du cerveau qui va la mémoriser.
Par exemple, quand le nom d’une personne est mis en mémoire, de nouvelles connexions sont créées dans le cerveau pour faire la liaison entre le visage vu et le nom entendu.
Grâce à cette connexion, vous pouvez donc vous souvenir du nom de cette personne lorsque vous la voyez à nouveau.
À l’inverse, si cette connexion entre les neurones ne se fait pas, vous êtes incapable de vous souvenir de son nom.
Les neurones jouent donc un rôle central pour votre mémoire.
Pendant longtemps, les scientifiques ont cru que les neurones mouraient au fil des années, ce qui nous condamnait à voir notre mémoire se détériorer à partir de 50 ans.
Mais de nouvelles recherches ont révélé que, quel que soit l’âge, le cerveau peut fabriquer de nouveaux neurones et de nouvelles connexions.
Pour réaliser ces connexions, les neurones ont besoin de grandes quantités d’énergie.
Comme notre niveau d’énergie baisse à partir de 50 ans, ils ont donc de plus en plus de mal à se connecter.
En effet, bien que le cerveau ne représente que 2% de notre poids corporel, il consomme 23% de notre énergie totale !(10)
Voilà pourquoi, au fil des années, il devient de plus en plus important de le nourrir afin de lui fournir toute l’énergie dont il a besoin pour fonctionner à plein régime.
Des scientifiques ont découvert que ce supercarburant pour notre cerveau provient d’un simple aliment.
Cet aliment est si précieux que le célèbre chercheur américain Stephen Cunnane a établi qu’il y a 1,5 million d’années, cet aliment a permis de développer notre cerveau de manière extraordinaire alors que l’Homme, à cette époque, n’était pas beaucoup plus évolué que le singe.(11)
Cet aliment tient également le premier rôle dans la formation de notre cerveau durant la période foetale puis durant l’enfance, période au cours de laquelle le cerveau se forme et se développe fortement.
De nombreuses études montrent aussi que cet aliment peut augmenter la taille du cerveau et améliorer la mémoire, le quotient intellectuel, les capacités d’attention et de concentration, et cela quel que soit l’âge de la personne.(12)
Encore plus fascinant, une étude menée en 2017 suggère que cet aliment peut contribuer à réparer nos neurones lorsque ceux-ci ont été abîmés lors d’un accident ayant entraîné un traumatisme crânien.(13)
Le Professeur Nicolas Cherbuin a analysé plus de 2000 études portant sur des milliers de personnes âgées de 60 à 64 ans.
Il a également photographié l’évolution du cerveau de milliers de volontaires grâce à de nouvelles techniques d’imagerie médicale.
Grâce à ses recherches, le Pr. Cherbuin a pu conclure que les personnes qui ont une alimentation trop riche en fritures, en viande rouge et en sucre avaient un cerveau qui se rétrécissait et des capacités intellectuelles qui déclinaient plus rapidement et plus gravement.
Pour prédire la qualité du fonctionnement cérébral de ces personnes, le facteur de l’alimentation s’est avéré être plus important que celui de l’âge, des éventuelles autres maladies ou du parcours professionnel.
Encore plus stupéfiant : si l’étude du Pr. Cherbuin a montré que la malbouffe accélérait le vieillissement de notre cerveau, elle a également montré qu’il existait un aliment capable de freiner ce déclin cérébral et peut-être même de l’éviter.(14)
Quel est cet aliment si précieux pour notre cerveau ?
Le voici :
Le saumon est l’aliment le plus riche en acides gras oméga-3, le carburant n°1 pour nourrir et protéger notre cerveau.
Des centaines d’études montrent en effet que les oméga-3 sont vitaux pour notre cerveau.
Malheureusement, il y a un gros problème avec le saumon.
Dans un reportage diffusé par la célèbre émission Envoyé Spécial, le saumon a été qualifié de « nourriture la plus toxique de la planète ».(15)
Depuis 20 ans environ, le succès du saumon auprès des consommateurs et l’explosion de la demande mondiale en ont fait un aliment industriel comme un autre, rempli de substances chimiques.
Dans le reportage diffusé sur la chaîne France 2, on pouvait voir des employés d’un élevage industriel de poissons pulvériser des tonnes de pesticides sur les bassins remplis de saumons.
Des chercheurs expliquent également que le cocktail de PCB, de dioxines, d’antibiotiques et de métaux lourds stockés dans la chair des saumons passe dans notre organisme lorsque nous les mangeons.
Voilà pourquoi malgré sa richesse en oméga-3, les autorités de santé recommandent de limiter notre consommation de saumon.
En France, Jean-Luc Volatier, de la direction de l’évaluation des risques de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a publié un avis officiel sur le saumon dans lequel il déclare :
Qu’en est-il du saumon sauvage ou du saumon bio ? Et bien c’est encore pire !
Une enquête du magazine 60 millions de consommateurs a en effet montré que le saumon bio contient plus de mercure et d’arsenic que le saumon d’élevage industriel.(17)
C’est vraiment regrettable mais il n’est pas recommandé de manger davantage de saumon.
Pour autant, ces précieux oméga-3 sont indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau.
Les premiers Hommes avaient un cerveau de la taille de celui du chimpanzé et leurs capacités intellectuelles étaient très limitées.
Selon le Pr. Cunnane, il y a 1,5 million d’années, nos lointains ancêtres ont commencé à vivre près des rivières et des rivages.
Ils ont consommé des aliments riches en oméga-3 et le cerveau a alors commencé à grossir au point d’être aujourd’hui 3 fois plus gros qu’il ne l’était à l’époque.
Inversement, la diminution de volume du cerveau est un facteur que l’on retrouve chez les personnes présentant des signes de vieillissement cérébral et du déclin de la mémoire.
Quant à la mémoire, des centaines d’études ont été menées sur le rôle crucial joué par les oméga-3 dans ce domaine.
Aujourd’hui, les scientifiques sont formels : votre cerveau a besoin d’un apport quotidien de 1500 mg d’oméga-3 pour fonctionner normalement.
Le problème est que nous en consommons TROP PEU !
Cependant, comme mentionné précédemment, les autorités recommandent de limiter la consommation de saumon à cause des charges toxiques contenues dans ces poissons.
Alors que peut-on faire pour couvrir ses besoins en oméga-3 sans s’intoxiquer ?
Consommer un complément alimentaire riche en oméga-3 serait-il aussi efficace que de consommer du saumon ?
En prenant régulièrement un complément alimentaire riche en oméga-3, vous protégerez ainsi votre cerveau contre les méfaits du vieillissement et vous augmenterez vos chances de vivre plus longtemps en pleine possession de vos facultés intellectuelles.
Sources :
1 https://www.frm.org/recherches-maladies-neurologiques/maladie-d-alzheimer .
2 https://www.anses.fr/fr/system/files/NUT2014sa0117Ra.pdf
3 1971 Jan;47(1):Suppl 2:169+. Metabolic rate and organ size during growth from infancy to maturity and during late gestation and early infancy. M A Holliday https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5551034/
4 Cell Transplant. 2017 Apr; 26(4): 555–569. Repetitive and Prolonged Omega-3 Fatty Acid Treatment after Traumatic Brain Injury Enhances Long-Term Tissue Restoration and Cognitive Recovery. Hongjian Pu, Xiaoyan Jiang, Zhishuo Wei, Dandan Hong, Sulaiman Hassan, Wenting Zhang, Jialin Liu, Hengxing Meng, Yejie Shi, Ling Chen, and Jun Chen
5 https://www.frm.org/recherches-maladies-neurologiques/maladie-d-alzheimer/alzheimer-en-chiffres
6 https://www.jneurosci.org/content/40/5/974
7 https://fr.wikipedia.org/wiki/John_B._Goodenough
8 https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Bouquet
10 https://www.maxisciences.com/cerveau/quel-pourcentage-de-notre-cerveau-utilisons-nous_art31935.html
11 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4175558/
12 1971 Jan;47(1):Suppl 2:169+. Metabolic rate and organ size during growth from infancy to maturity and during late gestation and early infancy. M A Holliday https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/5551034/
13 Cell Transplant. 2017 Apr; 26(4): 555–569. Repetitive and Prolonged Omega-3 Fatty Acid Treatment after Traumatic Brain Injury Enhances Long-Term Tissue Restoration and Cognitive Recovery. Hongjian Pu, Xiaoyan Jiang, Zhishuo Wei, Dandan Hong, Sulaiman Hassan, Wenting Zhang, Jialin Liu, Hengxing Meng, Yejie Shi, Ling Chen, and Jun Chen https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5531869/
14 Western diet is associated with a smaller hippocampus: a longitudinal investigation. Felice N. Jacka, Nicolas Cherbuin, Kaarin J. Anstey, Perminder Sachdev & Peter Butterworth. BMC Medicine. volume. 13, Article number: 215 (2015)
16 https://www.lemonde.fr/economie/article/2013/12/22/alerte-rouge-sur-le-saumon_4338805_3234.html
17 60 Millions de Consommateurs. Peut-on encore manger du poisson ? Mensuel — N° 495 — juillet 2014
18 Professor Stephen Cunnane — Survival of the Fattest: The Key to Human Brain Evolution (World Scientific 2005), and Human Brain Evolution: Influence of Fresh and Coastal Food Resources (Wiley, 2010).
19 Neurology. 2012 Feb 28. Red blood cell ω-3 fatty acid levels and markers of accelerated brain aging. Z S Tan 1, W S Harris, A S Beiser, R Au, J J Himali, S Debette, A Pikula, C Decarli, P A Wolf, R S Vasan, S J Robins, S Seshadri
20 Fish consumption, n-3 fatty acids, and subsequent 5-y cognitive decline in elderly men : the Zutphen Elderly Study 1–4, American Journal of Clinical Nutrition, avril 2007
21 https://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/120727
22 Rapport de l’ANSES, Apports en acides gras de la population vivant en France et comparaison aux apports nutritionnels conseillés définis en 2010, Septembre 2015.
23 Am. J. Epidemiol. (2014) 179 (6): 710–720. Intake of Long-Chain ω-3 Fatty Acids From Diet and Supplements in Relation to Mortality Griffith A. Bell*, Elizabeth D. Kantor, Johanna W. Lampe, Alan R. Kristal, Susan R. Heckbert and Emily White