Pourquoi certaines personnes vieillissent en bonne santé pendant que d’autres souffrent ?

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Biovancia : comment bien vieillir en respectant quelques principes fondamentaux

Une réflexion au sujet du « vieillissement » devrait certainement commencer par une analyse de ce qui se passe au niveau des mitochondries.

Les mitochondries sont de minuscules structures spécialisées (organites) se trouvant à l’intérieur des cellules et qui agissent en tant que « générateur électrique des cellules ».

C’est là qu’est produite LA molécule d’énergie qui alimente le corps tout entier : l’ATP (pour Adénosine TriPhosphate).

Chaque cellule, chaque organe, chaque fonction du corps a besoin de cette énergie pour fonctionner. C’est ce qui explique pourquoi le cyanure est un poison si violent, il cible en effet les mitochondries et laisse l’individu pour mort en seulement quelques dizaines de secondes.

Quand on est jeune et que les mitochondries sont en bonne santé, le corps est rempli d’énergie, l’esprit est clair et vif, la personne se sent rarement fatiguée.

En vieillissant, les mitochondries se détraquent, résultant en une sensation de fatigue, de brouillard mental et d’épuisement.

Une étude portant sur 71 adultes et publiée dans le Journal of Clinical Experimental Medicine a mis en évidence un lien étroit entre la fatigue et une mauvaise « fonction mitochondriale ».(1)

Tandis qu’une autre étude publiée dans la revue Frontiers in Aging Neuroscience a révélé que le dysfonctionnement mitochondrial est associé à une diminution des capacités cérébrales chez les personnes âgées.(2)

Une mauvaise « fonction mitochondriale » est à l’origine de toutes les sensations de fatigue physique et de brouillard cérébral.

De plus, puisque les mitochondries alimentent chaque organe du corps, lorsqu’elles deviennent dysfonctionnelles, cela peut entraîner de graves problèmes comme des troubles du sommeil, des problèmes de la thyroïde, des problèmes hormonaux, des troubles digestifs, des problèmes de mémoire, le surpoids, le diabète, des problèmes cardiaques et même un vieillissement prématuré.

Voilà pourquoi toute conversation sur le vieillissement et les maladies liées à l’âge devrait commencer par le sujet des mitochondries.

Alors qu’est-ce qui pose problème avec les mitochondries exactement ?

Avec le temps, elles produisent moins d’ATP (la principale molécule d’énergie du corps), ce qui revient à couper l’alimentation des cellules conduisant à ce qui est parfois appelé une « panne d’électricité cellulaire ».(3)

Imaginez ce qui se passerait si vous coupiez le réseau électrique d’une grande ville comme Paris, par exemple ? Ce serait le chaos total, non ?

Et bien, c’est exactement ce qui se passe à l’intérieur des cellules. D’abord, il n’y a pas d’électricité, ce qui rend léthargique, ensuite la « police cellulaire » ne peut plus fonctionner, c’est donc « l’anarchie » dans les cellules, ce qui peut causer des dommages cellulaires et pendant ce temps, il n’y a pas de « ramassage des ordures », donc les déchets commencent à s’accumuler et à boucher les cellules.

Tout ceci se résume à ce manque d’ATP.

En résumé :

• Les mitochondries produisent toute l’énergie du corps…
• Sans cette énergie, le corps ne peut pas fonctionner correctement
• Pour produire cette énergie, les mitochondries ont besoin d’une molécule appelée « ATP »
• Malheureusement avec l’âge, les mitochondries produisent de moins en moins d’ATP
• Lorsqu’il n’y a pas suffisamment d’ATP, cela conduit à une « Panne d’Électricité Cellulaire ». Les mitochondries deviennent dysfonctionnelles, ce qui provoque toutes sortes de problèmes comme la fatigue, les problèmes digestifs, la prise de poids, la baisse des capacités cérébrales, et même des maladies plus graves comme Alzheimer ou le diabète.

Existe-t-il un moyen d’augmenter la production d’ATP ?

La réponse est un OUI majuscule !

Il s’avère qu’il existe une molécule qui est essentielle à la production d’ATP.(4)

Aussi, lorsqu’il existe des niveaux plus élevés de cette molécule dans les cellules, on peut alors profiter d’une meilleure santé, d’un regain d’énergie, d’une amélioration des capacités cérébrales et même d’une plus grande longévité.

De nombreuses études récentes le prouvent. Dans l’une d’entre elles, les chercheurs ont montré que la prise de cette molécule entraîne une amélioration significative des capacités cérébrales, en particulier de la mémoire et de l’attention, chez les personnes âgées.(5)

Une autre étude a révélé que la prise de cette molécule entraînait une diminution significative de la fatigue chronique chez les personnes qui en souffraient.(6)

Enfin, une autre étude a montré que la prise de cette « molécule de la vitalité » entraînait une amélioration des capacités cérébrales et de la santé en général.(7)

Ces résultats sont possibles en augmentant les niveaux de la « NADH» parfois surnommée « molécule de la vitalité ».

Plus les niveaux de NADH sont élevés à l’intérieur des cellules, plus il y a d’énergie, de vivacité d’esprit et de vigueur, comme chez une personne plus jeune.

Comment fonctionne la NADH exactement ?

On peut voir la NADH comme un « livreur ». Pour fabriquer de l’ATP, les mitochondries ont autant besoin d’électrons que les boulangers ont besoin de farine pour faire du pain.

La NADH est donc le « livreur » d’électrons des mitochondries, celui qui va leur permettre de produire de l’ATP, donc de l’énergie.

Sans NADH, les mitochondries sont en fait incapables de produire de l’énergie.

En résumé :

La NADH est essentiel au bon fonctionnement des mitochondries, donc du corps tout entier, malheureusement, en vieillissant, les niveaux de NADH diminuent, ce qui signifie que moins d’électrons sont transportés jusqu’aux mitochondries.(8)

Ces dernières vont alors produire moins d’ATP, moins d’énergie et les mitochondries deviennent dysfonctionnelles.

Ceci peut conduire à tous les problèmes de santé dont nous avons parlé précédemment.

D’autres choses peuvent affecter les niveaux de NADH comme les maladies chroniques, le stress, une alimentation inappropriée ou le manque d’activité physique.

Mais il existe un moyen simple de restaurer le niveau optimal de NADH dans les cellules.

Les scientifiques ont en fait découvert trois façons de le faire.

La première, c’est de consommer des aliments qui sont riches en NADH tels que les légumes verts, les viandes rouges et les légumineuses, la deuxième est de faire de l’exercice physique.(9)

Ceci étant dit, il faudrait manger des kilos de viande rouge (ce qui n’est pas recommandé pour la santé), et des kilos de légumes verts par semaine pour avoir un réel impact sur les niveaux de NADH.

Et la pratique d’une activité physique régulière, bien qu’excellente pour la santé en général, trouve, elle aussi, rapidement ses limites en ce qui concerne l’augmentation des niveaux de NADH.

Finalement, le moyen le plus simple pour augmenter les niveaux de NADH consiste tout bonnement à prendre un complément de NADH. Encore faut-il bien s’assurer qu’il soit de haute qualité.

Il existe encore deux autres éléments qui vont eux aussi agir activement pour favoriser l’activité cérébrale.

La Pyrroloquinoline Quinone (PQQ) : c’est une enzyme qui a la capacité de protéger les fonctions cérébrales.

Des chercheurs ont mené une étude aléatoire contrôlée par placebo sur 64 hommes et femmes en bonne santé âgés de 40 à 80 ans. La moitié d’entre elles ont pris 21,5 mg de PQQ par jour, tandis que l’autre moitié recevait un placebo.

Et après 12 semaines, les résultats parlaient d’eux-mêmes :

La mémoire, l’attention, l’apprentissage, le raisonnement et le temps de réaction s’étaient significativement améliorés dans le groupe PQQ par rapport au groupe Placebo.(10)

D’autres études — comme celle menée par l’Université de Tokyo — ont également montré que le PPQ protège les cellules cérébrales des maladies neurodégénératives comme Alzheimer et Parkinson.(11).

La SuperOxyde Dismutase (SOD) : c’est une enzyme extraite du melon qui sert à piéger les radicaux libres. De récentes études ont montré que son action anti-radicaux libres permettait d’augmenter les performances cérébrales de 21 %.(12)

Sources scientifiques :

(1) Chronic fatigue syndrome and mitochondrial dysfunction — Sarah Myhill et al.
(2) Mitochondrial Dysfunctions in Neurodegenerative and Aging Processes — Frontiers in Aging Neuroscience
(3) Age-Dependent Loss of Mitochondrial Function in Epithelial Tissue Can Be Reversed by Coenzyme Q10 — Daniel Schniertshauer et al.
(4) What is the role of NADH in the production of ATP? — www.quora.com
(5) Oral administration of nicotinamide adenine dinucleotide on clinical parameters and nicotinamide metabolite levels in healthy Japanese men, Endocr J. 2020 Feb 28, Junichiro Irie, Emi Inagaki and al.
(6) Nicotinamide adenine dinucleotide in patients with chronic fatigue syndrome, Rev Clin Esp 2010 Jun, J Alegre, J M Rosés, C Javierre and al.
(7) Nicotinamide adenine dinucleotide emerges as a therapeutic target in aging and ischemic conditions, Biogerontology 2019 Aug, Leila Hosseini, Manouchehr S Vafaee and al.

(8) Therapeutic potential of boosting NAD+ in aging and age-related diseases, Institute of Geriatric Immunology, Jinan University, China, 1 September 2018, Yahya Ahman, Yumin Qiu and al.
(9) NAD(+)/NADH and skeletal muscle mitochondrial adaptations to exercise, Am J Physiol Endocrinol Metab 2012 Aug, Amanda T White, Simon Schenk
.(10) Effect of Dietary Pyrroloquinoline Quinone Disodium Salt on Cognitive Function in Healthy Volunteers: A Randomized, Double-Blind, Placebo-Controlled, Parallel-Group Study — Yoshiaki Shiojima et al.
(11) Pyrroloquinoline quinone (PQQ) prevents fibril formation of alpha-synuclein — Kobayashi M, Kim J, Kobayashi N, et al.
(12) Reduced expression of SIRT1 and SOD-1 and the correlation between these levels in various regions of the brains of patients with Alzheimer’s disease, J Clin Pathol 2018 Dec, Kun Cao, Yang-Ting Dong, Jie Xiang