Nutriments vitaux : quels sont-ils et pourquoi ?

Biovancia propose de nombreux produits sur le marché des compléments alimentaires (Artimium 360, Prostalim XR, Neo-Collagen, NutraMag B6…). Fondée en France (2018), l’entreprise a pour mission de combiner les composants les plus précieux de la nature avec des innovations scientifiques pour fournir des produits de qualité. Les solutions de santé naturelles de Biovancia sont formulées avec des vitamines, des plantes, des minéraux et d’autres ingrédients actifs brevetés.

Biovancia : une pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui sur le plan de sa valeur nutritionnelle

Dans son rapport TRS 916, l’Organisation Mondiale de la Santé révèle que la disparition des nutriments des aliments est à l’origine d’un grand nombre de maladies chroniques : (1)

• surpoids ;
• fragilités osseuses ;
• douleurs articulaires ;
• troubles métaboliques ;
• risque de développement de cellules malignes ;
• dérèglements digestifs ;
• troubles du sommeil ;
• fatigue chronique.

Chez toute personne qui souffre de l’un ou de plusieurs de ces problèmes, il y a donc une forte probabilité pour que la cause profonde de ceux-ci soit en rapport avec ce facteur, à savoir un manque de nutriments vitaux pour la santé.

Cela peut être le cas même avec une hygiène de vie irréprochable du fait que les aliments actuels ont été en partie vidés de leurs précieux nutriments.

Dans son rapport global de 2018, l’OMS indique qu’à l’échelle mondiale « la malnutrition, sous toutes ses formes, représente une menace importante pour la santé humaine. Aujourd’hui, le monde est confronté au double fardeau de la malnutrition, qui comprend à la fois la dénutrition et la surcharge pondérale, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

La dénutrition, y compris les carences en vitamines et en minéraux, est à l’origine d’environ un tiers des décès d’enfants ».(2)

On pourrait définir le fait de « se nourrir » comme l’action d’ingérer des aliments à haute valeur nutritionnelle dont le corps a besoin. Dans nos sociétés occidentales actuelles, il est en fait possible, et même fréquent, de manger beaucoup sans véritablement se nourrir ― en ingérant des aliments quasiment dépourvus de toute valeur nutritionnelle.

Il faut en effet savoir que la qualité nutritionnelle des aliments a très fortement diminué au cours des dernières décennies.

Saviez-vous qu’une seule pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui sur le plan de sa valeur nutritionnelle ?(3)

Quand nos grand-parents croquaient dans une pomme, ils avalaient 400 mg de vitamine C, indispensable à la fabrication et à la réparation de la peau et des os ; quand nous croquons une pomme aujourd’hui, elle n’apporte plus que 4 mg de vitamine C, soit 100 fois moins !

Une orange d’hier équivaut à 21 oranges d’aujourd’hui ! La viande contient deux fois moins de fer que celle de nos grands-parents, les brocolis apportent quatre fois moins de calcium, et ainsi de suite…

On pourrait malheureusement égrener ce genre de résultats pendant des heures.

Les facteurs de ce déclin sont multiples : des sols plus pauvres, des végétaux cueillis trop tôt, des traitements de conservation plus fréquents, des croissances plus rapides dopées par les engrais et une réduction du nombre de variétés, celles sélectionnées l’étant pour leur résistance aux parasites et leur rapidité de croissance…

Autant d’éléments imputables à une quête incessante pour des rendements agricoles toujours plus élevés.

Un spécialiste mondial de l’agriculture biologique a ainsi noté dans une de ses études que « pour le maïs, le blé et le soja, plus le rendement est important, plus le contenu en protéines est faible ».(4)

Le même schéma se retrouve en ce qui concerne les concentrations de vitamine C, d’antioxydants et de bêta-carotène dans la tomate : plus les rendements augmentent, plus la concentration de nutriments diminue.

À contrario, l’agriculture biologique peut contribuer à inverser la tendance car, à conditions climatiques équivalentes, « les aliments bios contiennent significativement plus de vitamine C, de fer, de magnésium et de phosphore que les autres. »(4)

Ce scientifique met cependant en garde contre le fait que certains exploitants bios ont tendance à cueillir leurs produits avant maturité.

Le résultat de cette cueillette prématurée est que ces produits, bien qu’étant bios, sont finalement moins riches en nutriments que des produits mûrs de l’agriculture traditionnelle !

Pour s’alimenter correctement, il faut donc impérativement choisir des aliments bios, mûrs et produits de manière non intensive, ce qui est plus facile à dire qu’à faire !

Il y a aussi la possibilité de se supplémenter en nutriments difficilement apportés par l’alimentation seule.

Voici les nutriments importants pour la santé les plus difficiles à obtenir par la nourriture habituelle :

• Coenzyme Q10, NADH, Acide alpha-lipoïque, N-acétylcystéine : ces éléments protègent le corps contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres, des molécules chimiques instables principalement synthétisées lors de réactions avec l’oxygène. Cette instabilité chimique fait que ces substances sont très réactives et entraînent des dégâts au sein de l’organisme. En surnombre, elles ont un effet visible sur le vieillissement de la peau et seraient impliquées dans de nombreuses pathologies. Elles proviennent notamment de la pollution de l’air, de l’eau et de nos aliments.
• bêta-carotène, lutéine, zéaxanthine : ces nutriments sont appelés caroténoïdes, ce sont des pigments qui se trouvent dans tous les fruits et légumes colorés, les algues, les fleurs ainsi que dans certaines racines.
• Une douzaine de vitamines essentielles : B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12, C, D3, E et K2 et trois minéraux : iode, sélénium et zinc

Ces éléments sont nécessaires au corps pour qu’il conserve ses capacités homéostatiques.

L’homéostasie est le « miracle » par lequel le corps sait, naturellement et sans que l’on ait à y penser, comment faire naître, grandir, nettoyer et réparer chaque cellule de l’organisme et , d’une manière générale, adapter l’organisme en fonction des besoins et de la situation : rythme cardiaque, pression sanguine, température corporelle, système immunitaire, élimination des déchets, etc.(5)

L’homéostasie fonctionne parfaitement quand l’organisme reçoit les nutriments dont il a besoin ; le corps est alors capable de vivre, d’évoluer et de s’adapter au mieux.

Mais si ses processus de régulation sont perturbés, il se fatigue et perd sa capacité à s’adapter et à se soigner, l’individu devenant alors plus vulnérable aux maladies.

Les nutriments cités précédemment vont contribuer au déclenchement de réactions nécessaires à l’homéostasie, s’ils sont présents en quantités suffisantes au sein de l’organisme.

À l’origine, la Nature avait tout prévu puisque nos aliments étaient censés apporter les nutriments nécessaires permettant à l’organisme d’atteindre son équilibre homéostatique.

On comprend mieux pourquoi il peut s’avérer nécessaire, voire indispensable, de trouver une source complémentaire pour tous ces nutriments étant donné que, comme nous l’avons vu, l’alimentation actuelle en est malheureusement en grande partie dépourvue.

Dominique Defort

Sources scientifiques :

1. Diet, nutrition and the prevention of chronic diseases: report of a joint WHO/FAO expert consultation, WHO technical report series 916, 4 March 2002

2. Nutrition, rapport de l’OMS, 22 February 2018

3. Une pomme de 1950 équivaut à 100 pommes d’aujourd’hui, L’Obs magazine, 21 novembre 2016 Amélie Mougey,

4. Still No Free Lunch: Nutrient levels in U.S. food supply eroded by pursuit of high yields, The Organic Center Critical Issue Report Page, September 2007; Brian Halweil

5. Homéostasie : qu’est-ce que c’est ?, site Internet Futura -sciences, 13 octobre 2013, Janlou Chaput

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