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Savez-vous que, lorsque le microbiote ― également appelé « flore intestinale » − est déséquilibré, il pousse à manger plus que nécessaire ?
Un microbiote déséquilibré va amener une porosité de la barrière intestinale qui va à son tour provoquer une baisse de la production de sérotonine, un neurotransmetteur déterminant pour l’équilibre émotionnel et la bonne humeur.
La baisse du taux de sérotonine expose davantage aux insomnies, à la dépression et à la boulimie.
De plus, en cas d’’inflammation, l’envie de manger augmente parce que l’inflammation entraîne une résistance aux effets de la leptine, (du mot grec leptos, signifiant mince) l’hormone coupe-faim par excellence.
Produite par les cellules graisseuses appelées adipocytes, la leptine informe le cerveau du niveau des réserves de graisse corporelle.
Ainsi averti, le cerveau calme alors l’appétit et stimule la combustion des graisses.(2)
Normalement, plus les adipocytes sont nombreux, plus le corps sécrète de leptine et plus l’appétit est régulé mais lorsque l’inflammation génère une leptino-résistance, le mécanisme de satiété s’enraye.
Par ailleurs, le microbiote exacerbe les envies de sucre quand il est envahi par certaines levures.
Quand elles se trouvent en surnombre, les mycoses digestives telles que le Candida albicans, influencent les choix alimentaires de leur hôte pour lui faire consommer ce qu’elles veulent elles-mêmes manger, c’est-à-dire du sucre !
Le Candida albicans est ainsi capable de transmettre des messages au cerveau, pour lui inspirer des pulsions alimentaires et des fringales incontrôlables.
Finalement la science a établi un lien solide entre un microbiote en mauvaise santé et le surpoids.
L’état et l’activité du microbiote dépendent en réalité des types de bactéries qui le composent.
Les firmicutes constituent une famille de bactéries comportant plus de 250 genres parmi lesquels figurent les lactobacilles, les streptocoques, les entérocoques et les clostridium.
Les firmicutes sont des bactéries intestinales qui déclenchent le surpoids, parce qu’elles extraient une plus grande quantité de calories des aliments ingérés.
Il en résulte que les personnes dont le microbiote est colonisé par trop de firmicutes vont stocker beaucoup plus de graisses.
À l’inverse, les individus dont la flore intestinale compte davantage de bactéries protectrices, conserveront bien plus facilement leur poids de forme.
La revue scientifique Nature a publié une étude démontrant la relation entre l’obésité et la prépondérance de bactéries spécifiques dans le microbiote.
Il a ainsi été constaté que 80 % des sujets en surpoids possédait un microbiote peu diversifié.
D’autres études ont dénombré 300 000 gènes bactériens dans le microbiote des personnes en surpoids contre au moins 800 000 dans celui de personnes de poids normal.
De plus, un certain nombre d’expérience ont montré que lorsqu’on transplante le microbiote d’une personne obèse à une personne mince, cette dernière peut à son tour se mettre à grossir !
Par exemple, une femme atteinte d’une grave colite infectieuse a reçu une transplantation fécale dont le donneur était sa fille.
La femme a guéri mais elle a ensuite grossi de plus de 15 kg en six mois !(6)
Il se trouve que sa fille souffrait d’obésité et, une fois transplantée, sa flore intestinale avait provoqué une forte prise de poids chez sa mère.
Dans ces conditions, on comprend mieux que, si le microbiote est déséquilibré, réduire l’apport calorique et augmenter l’activité physique ne suffira pas à résorber le surpoids.
Sachant que certaines bactéries favorisent le stockage des graisses en réduisant les dépenses énergétiques alors que, à l’inverse, d’autres souches bactériennes brûlent davantage d’énergie et facilitent la perte de poids, il faudra donc chercher à rééquilibrer le microbiote en conséquence avec les souches bactériennes qui favorisent la perte de poids.
Ce sont principalement les souches suivantes :
En résumé, compte tenu du fait que le microbiote est constamment exposé à des bactéries toxiques issues de la pollution, du stress ou des substances chimiques présentes dans nos aliments, il semble judicieux de prendre des compléments alimentaires de souches bactériennes pour rétablir un meilleur équilibre de la flore intestinale, pour regagner de l’énergie, et plus généralement pour être en meilleure santé. Dans l’objectif de retrouver puis de conserver un poids idéal, il faudra privilégier les souches énumérées ci-dessus.
Ce genre de complément doit être pris de préférence le matin, impérativement à jeun afin de faciliter le passage des bactéries au travers de l’estomac jusqu’aux intestins, et de façon régulière pour une durée minimum de trois mois.
Sources scientifiques :
1. Le microbiote intestinal : un organe à part entière, Med Sante Trop 2017 Feb 1, Jean-Jacques Morand
2. La leptine : aspects physiologiques et implications, Semantic Scholar, 2000, M. Barbier, S. Attoub, J. Galmiche
3. Leptin applications in 2015: what have we learned about leptin and obesity?, Curr Opin Endocrinol Diabetes Obes, 2015 Oct; Olivia M Farr, Anna Gavrieli, Christos S Mantzoros
4. Microbial ecology: human gut microbes associated with obesity, Nature 2006 Dec 21, Ruth E Ley, Peter J Turnbaugh and al.
5. Richness of human gut microbiome correlates with metabolic markers, Nature 2013 Aug 29 ; Emmanuelle Le Chatelier, Trine Nielsen and al.
6. Weight gain after fecal microbiota transplantation, Open Forum Infect Dis, 2015 Feb 4, Neha Alang, Colleen R Kelly
7. Effect of Lactobacillus rhamnosus CGMCC1.3724 supplementation on weight loss and maintenance in obese men and women, Br J Nutr, 2014 Apr 28 ; Marina Sanchez, Christian Darimont and al.
8. Effect of Lactobacillus gasseri SBT2055 in fermented milk on abdominal adiposity in adults in a randomised controlled trial, Br J Nutr, 2013 Nov 14 ; Yukio Kadooka, Masao Sato and al.
9. Potential probiotic Bifidobacterium animalis ssp. lactis 420 prevents weight gain and glucose intolerance in diet-induced obese mice, Benef Microbes, 2014 Dec ; L K Stenman, A Waget and al.
10. Effects of Bifidobacterium breve B-3 on body fat reductions in pre-obese adults: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial, Biosci Microbiota Food Health, 2018 ; Junichi Minami, Noriyuki Iwabuchi and al.