Mes intestins m’empêchent-ils de maigrir ?

Biovancia
6 min readOct 7, 2023

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Biovancia propose de nombreux produits sur le marché des compléments alimentaires (Artimium 360, Prostalim XR, Neo-Collagen, NutraMag B6…). Fondée en France (2018), l’entreprise a pour mission de combiner les composants les plus précieux de la nature avec des innovations scientifiques pour fournir des produits de qualité. Les solutions de santé naturelles de Biovancia sont formulées avec des vitamines, des plantes, des minéraux et d’autres ingrédients actifs brevetés.

Biovancia : en cas d’’inflammation, l’envie de manger augmente

Savez-vous que, lorsque le microbiote ― également appelé « flore intestinale » − est déséquilibré, il pousse à manger plus que nécessaire ?

Depuis quelques années déjà, la science a mis en évidence l’importance du microbiote, un drôle d’organe logé à l’intérieur des intestins, et le rôle clé qu’il joue dans la digestion, le métabolisme énergétique et la régulation du poids.(1)

Un microbiote déséquilibré va amener une porosité de la barrière intestinale qui va à son tour provoquer une baisse de la production de sérotonine, un neurotransmetteur déterminant pour l’équilibre émotionnel et la bonne humeur.

La baisse du taux de sérotonine expose davantage aux insomnies, à la dépression et à la boulimie.

De plus, en cas d’’inflammation, l’envie de manger augmente parce que l’inflammation entraîne une résistance aux effets de la leptine, (du mot grec leptos, signifiant mince) l’hormone coupe-faim par excellence.

Produite par les cellules graisseuses appelées adipocytes, la leptine informe le cerveau du niveau des réserves de graisse corporelle.

Ainsi averti, le cerveau calme alors l’appétit et stimule la combustion des graisses.(2)

Normalement, plus les adipocytes sont nombreux, plus le corps sécrète de leptine et plus l’appétit est régulé mais lorsque l’inflammation génère une leptino-résistance, le mécanisme de satiété s’enraye.

C’est ainsi que, malgré un taux de leptine élevé, les personnes obèses ne peuvent plus réguler leur appétit.(3)

Par ailleurs, le microbiote exacerbe les envies de sucre quand il est envahi par certaines levures.

Quand elles se trouvent en surnombre, les mycoses digestives telles que le Candida albicans, influencent les choix alimentaires de leur hôte pour lui faire consommer ce qu’elles veulent elles-mêmes manger, c’est-à-dire du sucre !

Le Candida albicans est ainsi capable de transmettre des messages au cerveau, pour lui inspirer des pulsions alimentaires et des fringales incontrôlables.

Finalement la science a établi un lien solide entre un microbiote en mauvaise santé et le surpoids.

L’état et l’activité du microbiote dépendent en réalité des types de bactéries qui le composent.

Il est avéré que le microbiote intestinal des personnes en surpoids diffère de celui des personnes minces, il contient notamment une proportion supérieure de firmicutes.(4)

Les firmicutes constituent une famille de bactéries comportant plus de 250 genres parmi lesquels figurent les lactobacilles, les streptocoques, les entérocoques et les clostridium.

Les firmicutes sont des bactéries intestinales qui déclenchent le surpoids, parce qu’elles extraient une plus grande quantité de calories des aliments ingérés.

Il en résulte que les personnes dont le microbiote est colonisé par trop de firmicutes vont stocker beaucoup plus de graisses.

À l’inverse, les individus dont la flore intestinale compte davantage de bactéries protectrices, conserveront bien plus facilement leur poids de forme.

La revue scientifique Nature a publié une étude démontrant la relation entre l’obésité et la prépondérance de bactéries spécifiques dans le microbiote.

Cette étude a notamment analysé les génomes bactériens respectifs de 292 personnes, 169 d’entre elles étant obèses et 123 de poids normal.(5)

Il a ainsi été constaté que 80 % des sujets en surpoids possédait un microbiote peu diversifié.

D’autres études ont dénombré 300 000 gènes bactériens dans le microbiote des personnes en surpoids contre au moins 800 000 dans celui de personnes de poids normal.

De plus, un certain nombre d’expérience ont montré que lorsqu’on transplante le microbiote d’une personne obèse à une personne mince, cette dernière peut à son tour se mettre à grossir !

Par exemple, une femme atteinte d’une grave colite infectieuse a reçu une transplantation fécale dont le donneur était sa fille.

La femme a guéri mais elle a ensuite grossi de plus de 15 kg en six mois !(6)

Il se trouve que sa fille souffrait d’obésité et, une fois transplantée, sa flore intestinale avait provoqué une forte prise de poids chez sa mère.

Dans ces conditions, on comprend mieux que, si le microbiote est déséquilibré, réduire l’apport calorique et augmenter l’activité physique ne suffira pas à résorber le surpoids.

Sachant que certaines bactéries favorisent le stockage des graisses en réduisant les dépenses énergétiques alors que, à l’inverse, d’autres souches bactériennes brûlent davantage d’énergie et facilitent la perte de poids, il faudra donc chercher à rééquilibrer le microbiote en conséquence avec les souches bactériennes qui favorisent la perte de poids.

Ce sont principalement les souches suivantes :

Lactobacillus rhamnosus : dans une étude menée à la prestigieuse université de Cambridge, 125 femmes en surpoids ont pris un complément alimentaire de Lactobacillus rhamnosus et ont perdu en moyenne 4,4 kg après 12 semaines seulement. Après 24 semaines, ces femmes ont même perdu en moyenne 10 kilos, soit deux fois plus que les femmes qui n’avaient rien pris.(7)

Lactobacillus gasseri, facilite l’élimination des graisses au niveau du ventre, de la taille et des hanches : des chercheurs japonais ont suivi 210 personnes souffrant d’un surplus de graisse abdominale et ils ont observé que la prise de Lactobacillus gasseri pendant trois mois réduisait le poids corporel, la graisse autour des organes, l’indice de masse graisseuse, le tour de taille et le tour de hanche. De plus, la graisse du ventre a été réduite de 8,5 %. Ces résultats rapides et spectaculaires s’expliquent par la capacité unique du Lactobacillus gasseri à renforcer la barrière muqueuse de l’intestin, empêchant les toxines qui font grossir de pénétrer dans le sang.(8)

Bifidobacterium lactis, il pourrait diminuer la masse graisseuse et permettre de maintenir un meilleur équilibre glycémique. Ces bienfaits lui seraient attribués par ses propriétés anti-inflammatoires.(9)

Bifidobacterium breve, réduit la graisse viscérale et abdominale tout en limitant l’absorption des graisses : des études montrent que cette souche participe activement à la décomposition des aliments et améliore le métabolisme, favorisant ainsi la perte de poids. Les effets sont visibles après trois mois seulement.(10)

En résumé, compte tenu du fait que le microbiote est constamment exposé à des bactéries toxiques issues de la pollution, du stress ou des substances chimiques présentes dans nos aliments, il semble judicieux de prendre des compléments alimentaires de souches bactériennes pour rétablir un meilleur équilibre de la flore intestinale, pour regagner de l’énergie, et plus généralement pour être en meilleure santé. Dans l’objectif de retrouver puis de conserver un poids idéal, il faudra privilégier les souches énumérées ci-dessus.

Ce genre de complément doit être pris de préférence le matin, impérativement à jeun afin de faciliter le passage des bactéries au travers de l’estomac jusqu’aux intestins, et de façon régulière pour une durée minimum de trois mois.

Sources scientifiques :

1. Le microbiote intestinal : un organe à part entière, Med Sante Trop 2017 Feb 1, Jean-Jacques Morand

2. La leptine : aspects physiologiques et implications, Semantic Scholar, 2000, M. Barbier, S. Attoub, J. Galmiche

3. Leptin applications in 2015: what have we learned about leptin and obesity?, Curr Opin Endocrinol Diabetes Obes, 2015 Oct; Olivia M Farr, Anna Gavrieli, Christos S Mantzoros

4. Microbial ecology: human gut microbes associated with obesity, Nature 2006 Dec 21, Ruth E Ley, Peter J Turnbaugh and al.

5. Richness of human gut microbiome correlates with metabolic markers, Nature 2013 Aug 29 ; Emmanuelle Le Chatelier, Trine Nielsen and al.

6. Weight gain after fecal microbiota transplantation, Open Forum Infect Dis, 2015 Feb 4, Neha Alang, Colleen R Kelly

7. Effect of Lactobacillus rhamnosus CGMCC1.3724 supplementation on weight loss and maintenance in obese men and women, Br J Nutr, 2014 Apr 28 ; Marina Sanchez, Christian Darimont and al.

8. Effect of Lactobacillus gasseri SBT2055 in fermented milk on abdominal adiposity in adults in a randomised controlled trial, Br J Nutr, 2013 Nov 14 ; Yukio Kadooka, Masao Sato and al.

9. Potential probiotic Bifidobacterium animalis ssp. lactis 420 prevents weight gain and glucose intolerance in diet-induced obese mice, Benef Microbes, 2014 Dec ; L K Stenman, A Waget and al.

10. Effects of Bifidobacterium breve B-3 on body fat reductions in pre-obese adults: a randomized, double-blind, placebo-controlled trial, Biosci Microbiota Food Health, 2018 ; Junichi Minami, Noriyuki Iwabuchi and al.

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