Les acides gras Oméga-3, des molécules essentielles dans tous les domaines
Biovancia propose de nombreux produits sur le marché des compléments alimentaires (Artimium 360, Prostalim XR, Neo-Collagen, NutraMag B6…). Fondée en France (2018), l’entreprise a pour mission de combiner les composants les plus précieux de la nature avec des innovations scientifiques pour fournir des produits de qualité. Les solutions de santé naturelles de Biovancia sont formulées avec des vitamines, des plantes, des minéraux et d’autres ingrédients actifs brevetés.
Il existe une famille de molécules spécifiques appelée acides gras polyinsaturés (AGPI), des constituants essentiels des lipides (graisses), qui sont nécessaires et même indispensables au développement et au bon fonctionnement du corps humain.
Depuis des années, ils font l’objet d’études scientifiques qui ont démontré systématiquement leurs puissants effets.
Ces acides gras polyinsaturés ne peuvent être synthétisés par l’organisme en quantité suffisante pour répondre à ses besoins et ils doivent donc être présents dans le régime alimentaire afin d’éviter une déficience nutritionnelle.
Il suffit de les inclure dans l’alimentation quotidienne pour pouvoir en bénéficier.
On les trouve dans de nombreux aliments :
- les fruits à coques, consommés entiers ou sous forme d’huile : noix, noisette, amandes, pistaches ;
- les graines et l’huile de lin ainsi que l’huile de colza ;
- les œufs de volailles nourries avec des graines de lin, comme les produits Bleu-Blanc-Cœur ;
- les légumes verts à feuilles (mâches, épinards, laitue) ;
- les légumes crucifères, tels que les choux (toutes sortes confondues), les brocolis, les radis, les navets, la roquette, le cresson ;
- la viande d’animaux nourris à l’herbe ;
- certaines algues marines.
Cependant les meilleurs acides gras polyinsaturés se trouvent dans les poissons gras (saumon, thon, hareng, maquereau, flétan, sardines).
Il s’agit de deux acides gras faisant partie de la famille des Oméga-3 : l’acide eicosapentaénoïque (EPA) et l’acide docosahexaénoïque (DHA).
De très nombreuses études ont documenté irréfutablement l’action bénéfique des Oméga-3 EPA et DHA dans des domaines divers :
- ils constituent le carburant n°1 pour nourrir et protéger le cerveau ;(2)
- les molécules DHA et EPA sont bénéfiques pour le cœur et les vaisseaux sanguins à divers égards ;(3) le DHA et l’EPA réduisent également la pression artérielle ;(4) ils amènent une diminution de la quantité de triglycérides dans le sang, un type de lipides qui, en cas d’excès, contribue au développement de maladies du cœur ; chez les personnes présentant au préalable des pathologies cardiovasculaires, ils permettent une réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaires ;
- les Oméga-3 participent à la construction des membranes cellulaires et, de ce fait, ils jouent un rôle majeur dans la santé des tissus et de la peau dont ils maintiennent l’élasticité ;
- l’EPA et le DHA sont également impliqués dans la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). En effet, le déficit en ces acides gras peut augmenter le risque de DMLA ;
- l’EPA et du DHA jouent un rôle dans le fonctionnement cérébral chez le sujet adulte et au cours du vieillissement et suggèrent un effet positif sur le maintien de la santé mentale ;
- ils apportent un net apaisement des démangeaisons, de l’inflammation et de la desquamation de la peau chez les personnes atteintes de psoriasis.
Ces études mesuraient l’effet d’une supplémentation en Oméga-3 sur le psoriasis, en utilisant le score PASI (Psoriasis Area and Severity Index).
Le score PASI prend en compte la surface de peau atteinte, le degré de rougeur, le degré d’épaississement de la peau et le degré de desquamation ; plus il est élevé, plus le psoriasis est sévère.
Les 560 participants supplémentés en Oméga-3 EPA et DHA, ont constaté une diminution de leur score PASI : l’étendue et la sévérité de leur psoriasis se sont réduites et les rougeurs et la desquamation se sont également atténuées.
Quelle quantité de poisson faudrait-il manger chaque jour, pour couvrir efficacement les besoins ?
Ceci correspond à une consommation de poissons gras comprise entre 300 g et 600 g par semaine, selon les espèces.
À cet égard, il est recommandé de privilégier les petits poissons gras (sardines, anchois, harengs, maquereaux) par rapport aux espèces plus grosses (saumon, thon) car ils ont une concentration en acides gras plus importante et ils sont aussi moins pollués.
Le poisson d’élevage industriel est moins cher mais les conditions d’élevage amènent certains éleveurs à utiliser des antibiotiques, pesticides et autres éléments chimiques indésirables.
De ce fait, il semble alors judicieux d’avoir recours à des compléments alimentaires riches en Oméga-3 EPA-DHA pour obtenir un apport en acides gras adéquat.
Ces produits offrent l’avantage d’avoir suivi, en principe, un processus d’extraction et de purification qui est censé avoir éliminé les métaux lourds, les plastiques et autres polluants.
Ces Oméga-3 sont-ils aussi efficaces que ceux apportés par les poissons gras ?
Pour répondre à cette question, des chercheurs américains ont recruté une vingtaine de jeunes femmes qu’ils ont réparties en deux groupes, les unes recevant chaque jour 485 mg d’Oméga-3 tandis que les autres consommaient deux portions de poisson gras par semaine.
Qu’ils soient consommés sous forme de poissons gras ou de compléments alimentaires, il est maintenant établi avec certitude que les Oméga-3 EPA-DHA sont des alliés incontournables pour maintenir l’organisme en bonne santé.
Sources scientifiques :
1. Les acides gras Oméga-3, Fonctions dans l’organisme et besoins alimentaires, site Internet ANSES, 2 mars 2022
2. L’EFSA évalue la sécurité des acides gras oméga-3 à longue chaîne, site Internet ANSES, 27 juillet 2012
3. Omega-3 fats — Good for your heart, National Library of Medicine, site Medlineplus, 06/22/2022
4. Effect of Omega-3 fatty acids on blood pressure and serum lipids in continuous ambulatory peritoneal dialysis patients, J Res Pharm Pract. 2015 Jul-Sep, Afsoon Emami Naini, Nooshin Keyvandarian and al.
5. Diet and Psoriasis: Part 3. Role of Nutritional Supplements. Journal of the American Academy of Dermatology, (2014, September 1), Millsop, J. W., Bhatia, B. K., Debbaneh, M., Koo, J., & Liao, W.
6. Efficacy of ω-3 supplementation in patients with psoriasis: a meta-analysis of randomized controlled trials, Clin Rheumatol. 2019 Apr, Cain C T Clark, Mohsen Taghizadeh and al.
7. Les lipides, Alimentation et nutrition humaine, site Internet ANSES, 15 mars 2021
8. Comparison of the effects of fish and fish-oil capsules on the n-3 fatty acid content of blood cells and plasma phospholipids, site Internet OHSU.ELSEVIER PURE.COM, Dec 1 2007, William S. Harris, James V. Pottala and al.
9. Scientific Opinion on the Tolerable Upper Intake Level of eicosapentaenoic acid (EPA), docosahexaenoic acid (DHA) and docosapentaenoic acid (DPA), Jul 27 2012, site EFSA Journal,