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Jouant un rôle primordial dans la fertilité masculine, la prostate est une petite glande qui fournit aux spermatozoïdes les éléments nutritifs essentiels à leur survie. Le liquide de conservation produit par la prostate et les sécrétions séminales forment ensemble ce qui est appelé le liquide séminal dans lequel les spermatozoïdes sont capables de survivre jusqu’à 74 jours, au lieu de 24–48 heures en situation isolée. Bien que la prostate ne soit pas un organe vital à un niveau individuel, elle joue un rôle dans la reproduction et donc dans la perpétuation de l’espèce humaine.
Pire encore, chaque année des milliers d’hommes sont contraints de subir une ablation totale de la prostate.
Cette intervention chirurgicale est bien plus risquée qu’il n’y paraît.
Des études montrent que les hommes qui subissent une ablation de la prostate ont plus de risques de souffrir d’incontinence et d’impuissance.
Imaginer devoir porter des couches, se retrouver avec de l’urine dans le pantalon, prendre des pilules pour avoir un semblant d’érection, est une perspective pour le moins peu plaisante!
Trop peu d’hommes ont conscience des conséquences désastreuses de vivre sans prostate et rares sont ceux qui savent comment en prendre soin avant qu’il ne soit trop tard.
Des études scientifiques montrent que lors de l’utilisation du papier toilette, cette substance toxique s’introduit dans le corps, passe dans le sang et pénètre dans la prostate où elle peut provoquer de graves perturbations au niveau des hormones.
Cette substance est appelée «xénœstrogènes», des sortes d’hormones mutantes qu’on retrouve, malheureusement, fréquemment dans des produits quotidiens sous les noms de « phtalates », « PCB », « Bisphénol A » (BPA), « perturbateurs endocriniens ».
Cette catégorie de poisons chimiques s’immisce partout aujourd’hui dans les produits industriels et agricoles.
On en trouve dans le papier toilette mais aussi dans les emballages d’aliments et de boissons, dans le plastique des bouteilles d’eau, dans le savon, le shampoing, dans les verres de lunettes et même dans les appareils électroniques…
Bref, les xénœstrogènes ont littéralement envahi notre quotidien !
Ce phénomène explique en grande partie l’explosion des problèmes de prostate dans les pays industrialisés.
Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce nom étrange de « xénœstrogènes » ?
« Xéno » vient du grec ancien et signifie « étranger » ou « chimique » ; les « œstrogènes », ce sont les hormones sexuelles féminines.
Les « xénœstrogènes » sont donc des molécules chimiques qui imitent l’action des hormones féminines dans le corps.
Ce dérèglement provoque des changements un peu partout dans le corps : les cheveux deviennent de plus en plus fins et tombent de plus en plus, les muscles deviennent de plus en plus mous et le ventre grossit ; les performances sexuelles diminuent et la prostate se met à gonfler.
Et quand la prostate commence à gonfler, c’est le début des GROS ennuis.
Cela commence généralement avec des envies d’uriner de plus en plus fréquentes, et qui peuvent même réveiller la nuit, accompagnées d’une grande difficulté à vider rapidement et complètement la vessie avant d’aller aux toilettes.
Les symptômes ci-dessus peuvent également être accompagnés d’une sensation de baisse de la libido ou des performances sexuelles.
La prostate est un organe très sensible aux hormones mâles (ou androgènes) dont elle a besoin pour croître et maintenir ses fonctions. Elle contient des récepteurs aux androgènes (AR). De ce fait, les chercheurs pensent que les xénœstrogènes, en perturbant l’équilibre hormonal de l’organisme, augmentent significativement le risque de maladie grave de la prostate.
C’est pourquoi il est important de savoir comment protéger la prostate contre les xénœstrogènes.
Les trois principales recommandations que l’on peut faire à cet égard sont :
- Choisir un papier toilette non recyclé ; non parfumé ; non coloré, non imprimé et non blanchi au chlore
- Éviter autant que possible les produits contenant du paraben, du phénoxyéthanol, des phtalates, du bisphénol-A (BPA)
- Privilégier l’eau en bouteille de verre plutôt que l’eau en bouteille en plastique, car ces plastiques contiennent des quantités importantes de xénœstrogènes
Ces mesures vont contribuer à limiter l’exposition à ces toxines, à protéger la prostate, réduire son gonflement et à limiter aussi les risques de troubles encore plus graves.
Le dérèglement hormonal consécutif à un excès de xénœstrogènes serait la cause première de problèmes tels que :
- Le gonflement de la prostate
- Les gênes urinaires comme les envies pressantes et les difficultés à vidanger la vessie
- Et même une baisse de la fonction érectile
À l’heure actuelle, de nouvelles recherches sont en train de bouleverser les idées jusqu’alors en vigueur concernant les causes des problèmes de prostate ainsi que les soins possibles pour y remédier.
Dans un certain nombre de pays comme le Japon ou les États-Unis, mais aussi en Afrique ou en Amérique du Sud, ces nouvelles approches contre les problèmes de prostate sont en train de changer la vie de millions d’hommes.
Malheureusement, ces découvertes restent peu connues en France.
Toutes ces découvertes font dire aux experts que les problèmes de prostate ne sont pas une fatalité.
Par ailleurs, il faut savoir que l’hypertrophie bénigne de la prostate n’est pas une affection totalement inoffensive et uniquement liée à l’âge, ce n’est pas — seulement — parce que l’individu avance en âge, que sa prostate va grossir. Cette dernière peut d’ailleurs grossir de façon démesurée, jusqu’à atteindre sept fois sa taille initiale…
Les hormones mâles contribuent fortement au gonflement de la prostate, en particulier l’hormone responsable de la croissance tissulaire nommée DHT.
Sous l’action de l’enzyme 5 alpha-réductase, la testostérone se transforme en un dérivé actif, appelé dihydrotestostérone ou DHT.
La DHT est l’androgène (hormone mâle) principalement responsable de l’hypertrophie de la prostate. Elle agit via des récepteurs androgéniques en provoquant la prolifération anormale des cellules de la prostate, ce qui augmente le volume de cette dernière.
En grossissant, elle comprime alors l’urètre ce qui est à l’origine de tous les dysfonctionnements énumérés précédemment.
La DHT ne fait pas seulement grossir la prostate, elle fait également tomber les cheveux.
En résumé, pour contrôler les débordements de la prostate, il faut réguler la DHT.
Nous venons de voir que les xénoestrogènes sont des substances chimiques qui font gonfler la prostate en déréglant l’équilibre hormonal.
Il se trouve que des chercheurs ont découvert que la consommation de baies sauvages d’Amérique du Sud favorisait le retour à cet équilibre hormonal.
Elles sont appelées « baies de sabal » et elles sont utilisées par les Amérindiens depuis 12 000 ans pour traiter les problèmes urinaires.
Les baies de Sabal sont également appelées baies de saw palmetto, de palmier nain ou de palmier de Floride et leur effet inhibiteur sur l’enzyme 5-alpha-réductase, enzyme responsable de la formation de l’hormone DHT, a été prouvé scientifiquement.
Cette propriété unique permet de comprendre les résultats exceptionnels obtenus lorsque ces baies sont utilisées pour remédier aux problèmes prostatiques.
Une étude de 2010, citée précédemment, a en effet démontré que les baies de Sabal seraient aussi efficaces que certains traitements conventionnels prescrits contre l’hypertrophie bénigne de la prostate.(6)
Comme on peut le voir, il existe donc des solutions à la fois naturelles, non invasives, non chirurgicales et pratiquement dénuées d’effets secondaires, à tous ces problèmes de prostate.
Sources scientifiques :
- Dictionnaire Vidal : Maladies/Reins et voies urinaires/Hypertrophie bénigne de la prostate
- Widespread occurrence of bisphenol A in paper and paper products: implications for human exposure ; Environ Sci Technol 2011 Nov 1, Chunyang Liao, Kurunthachalam Kannan
- What Is a Hormone Imbalance in Men in Doctor Health Press, Jon Yaneff, CNP — April 19, 2016
- Curr Med Res Opin. 1998; Efficacy and acceptability of tadenan (Pygeum africanum extract) in the treatment of benign prostatic hyperplasia (BPH): a multicentre trial in central Europe. J Breza, O Dzurny and al.
- Buck AC, Cox R and al. Treatment of outflow tract obstruction due to benign prostatic hyperplasia with the pollen extract, cernilton. A double-blind, placebo-controlled study. Br J Urol. 1990 Oct
- BMC Urol. 2017; 17: 32. Published online 2017 Apr 21. The role of flower pollen extract in managing patients affected by chronic prostatitis/chronic pelvic pain syndrome: a comprehensive analysis of all published clinical trials Tommaso Cai, Paolo Verze and al.
- Adv Ther. 2010 Aug. Potency of a novel saw palmetto ethanol extract, SPET-085, for inhibition of 5alpha-reductase II. Pilar Pais 1
- Berges RR, Windeler J, Trampisch HJ, Senge T. Randomised, placebo-controlled, double-blind clinical trial of beta-sitosterol in patients with benign prostatic hyperplasia. Beta-sitosterol Study Group. Lancet, 1995
Br J Urol. 1997 Sep. A multicentric, placebo-controlled, double-blind clinical trial of beta-sitosterol (phytosterol) for the treatment of benign prostatic hyperplasia. German BPH-Phyto Study group
