La clé pour éviter 95 % des maladies révélée par un savant russe de l’Institut Pasteur
Fondée en France (2018), Biovancia est un leader du marché des compléments alimentaires. La mission de l’entreprise est de combiner les composants les plus précieux de la nature avec des innovations scientifiques pour fournir des produits de qualité. Les solutions de santé naturelles de Biovancia sont formulées avec des vitamines, des plantes, des minéraux et d’autres ingrédients actifs brevetés. Biovancia s’est récemment associée à Rêves pour aider à réaliser les rêves d’enfants gravement malades.
Lorsqu’il rejoignit l’Institut Pasteur en 1888, Elie Metchnikoff n’était qu’un illustre inconnu mais, pour autant, de nombreux scientifiques pensent que ce savant russe a découvert la clé pour éviter 95 % des maladies !
En effet, de nouvelles découvertes héritées des travaux publiés par Metchnikoff en 1903 pourraient nous aider à lutter contre toutes les infections virales et bactériennes, les cellules malignes, le vieillissement cérébral, le côlon irritable, l’hypertension, le diabète, le surpoids et l’arthrose.
Tout commença par une bien étrange découverte.
Au début de sa carrière, Metchnikoff étudiait les étoiles de mer, c’était sa spécialité !
Un jour, alors qu’il observait une étoile de mer, il remarqua que l’intestin de celle-ci sécrétait des cellules capables de combattre les infections.
Il décida alors de poursuivre l’exploration scientifique des intestins mais cette fois-ci chez l’homme.
À cette époque, Metchnikoff avait déjà entendu parler de l’exceptionnelle longévité des paysans bulgares et il décida d’étudier ce phénomène de plus près.
En étudiant leur mode de vie, il remarqua que ces vigoureux paysans bulgares consommaient quotidiennement un yaourt spécial (une sorte de kéfir) extrêmement riche en ferments lactiques, des micro-organismes qui nourrissent la flore intestinale.
Suite à ces nouvelles recherches, Metchnikoff fut alors convaincu que les intestins peuvent nous protéger contre 95 % des maladies !
D’après ses expériences, si comme ces paysans bulgares, nous entretenions parfaitement le microbiote (la flore intestinale), nous pourrions vivre jusqu’à 120 ans en pleine santé.
Dans ses écrits publiés en 1903, Metchnikoff expliquait en effet que le vieillissement est en grande partie causé par une exposition chronique à ce qu’il avait appelé « l’intoxication putréfactive ».
Les intestins sont exposés à de nombreuses substances toxiques qui s’accumulent, provoquent des déséquilibres de la flore intestinale et engendrent des maladies.
Metchnikoff pensait que, sans cette intoxication, l’homme pouvait tout à fait vivre jusqu’à 120 ans et même au-delà et mourir ensuite de mort naturelle.
Il pensait également que ce déséquilibre intestinal, qui accélérait le vieillissement et augmentait les risques de maladies, pouvait être rétabli et ses effets négatifs inversés par l’ingestion régulière de ferments lactiques capables de nourrir la flore intestinale qu’il appela « probiotiques ».
Malheureusement pour Metchnikoff, les technologies scientifiques de l’époque ne permettaient pas encore de développer des ferments lactiques capables de réensemencer facilement la flore intestinale.
Heureusement pour nous, le rêve de Metchnikoff est enfin devenu réalité.
Les chercheurs qui lui ont succédé ont prouvé dans de nombreuses études que les problèmes intestinaux peuvent être la porte ouverte à des complications beaucoup plus graves et plus nombreuses que ce que l’on imagine, même lorsqu’ils paraissent peu préoccupants de prime abord.
S.O.S intestins en détresse
Constipation, diarrhées, gaz ou reflux gastrique, tous ces symptômes sont des signaux de détresse envoyés par les intestins qui vous disent que vous êtes en train de perdre la grande bataille du microbiote et qu’il est temps d’agir.
Le microbiote (la flore intestinale) contient 100 000 milliards de micro-organismes.
Chaque jour, ces milliards de soldats microscopiques livrent un combat sans merci contre des bactéries pathogènes provenant de diverses sources ― auxquelles chacun de nous se trouve confronté tous les jours telles que :
- les conservateurs et additifs alimentaires
- l’eau chlorée
- les métaux lourds qui transforment certaines bactéries saines en bactéries pathogènes
- les médicaments anti-reflux ou anti-inflammatoires non stéroïdiens qui abîment la muqueuse de l’intestin
- les antibiotiques médicamenteux ou présents dans la viande et les poissons traités aux antibiotiques
- le stress qui génère une modification de la composition du microbiote
Théoriquement, le microbiote devrait contenir 85 % de micro-organismes sains.
Cependant, lorsque les bactéries toxiques s’installent dans les intestins, elles se propagent très rapidement et causent des problèmes de digestion qui menacent gravement la santé.
À partir de 50 ans, ce phénomène s’accélère ce qui explique pourquoi les problèmes digestifs peuvent apparaître, ou empirer, avec l’âge.
La guerre implacable qui fait rage dans le ventre est une guerre invisible car elle a lieu à une échelle microscopique.
En revanche, on peut en ressentir les effets car un tel combat finit par épuiser l’organisme et peut avoir pour conséquences :
- des fatigues fréquentes, sans raison particulière
- une mauvaise haleine
- un teint blême, avec éventuellement apparition de boutons ou d’herpès
- des problèmes de digestion, les intestins n’arrivant plus à faire leur travail
- des maux de tête, un mauvais sommeil ou l’impression que le cerveau tourne au ralenti
- une prise de poids alors même que l’alimentation n’a pas changé, voire même que l’on mange moins
- du stress ou de la dépression, la santé des intestins influençant grandement l’humeur
- de mauvaises défenses immunitaires donnant l’impression d’attraper tous les virus qui passent (gastro, grippe, rhume…)
Il existe une maxime qui dit que « La mort commence dans le côlon ».
En d’autres termes, quand les intestins vont mal, le chaos s’installe.
Le fait est que les risques de maladies métaboliques augmentent ou diminuent en fonction de la manière dont les aliments sont digérés et les nutriments absorbés.
Saviez-vous qu’une mauvaise flore intestinale augmente l’inflammation dans le corps et l’apparition de toutes les maladies qui accompagnent celle-ci habituellement telles que psoriasis, acné, eczéma, arthrose, tendinites et rhumatismes inflammatoires ?
De nouvelles recherches ont montré que les intestins sont le deuxième cerveau.
Ils produisent des neuro-médiateurs tels que la sérotonine (l’hormone du bonheur), l’acétylcholine, la noradrénaline, le GABA, l’acide gamma-aminobutyrique. Toutes ces molécules sont nécessaires car elles interviennent grandement dans les processus de mémorisation, d’apprentissage, dans la gestion des émotions et au niveau du sommeil.
Les troubles intestinaux seraient ainsi liés à la maladie d’Alzheimer, à Parkinson, à la dépression, à la fibromyalgie et à la schizophrénie.
Le microbiote est aussi le centre des émotions : ne dit-on pas, lorsqu’on est inquiet, nerveux ou stressé, avoir « le ventre noué » ?
La flore intestinale abrite 80 % des cellules immunitaires.
Si elle va mal, l’organisme devient alors plus vulnérable à toutes les maladies découlant d’un système immunitaire défaillant telles que : infections virales à répétition, allergies, syndrome de Gougerot-Sjögren, maladie de Crohn, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde ou lupus.
Du fait des atteintes subies par le microbiote et parce que celles-ci concernent quasiment tout le monde, les scientifiques recommandent de « réensemencer » régulièrement des micro-organismes sains dans l’intestin en mangeant des aliments fermentés ou en prenant un supplément de ferments lactiques.
Il existe de nombreux compléments alimentaires « probiotiques » sur le marché.
Pour rappel, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les ferments lactiques (communément appelés « probiotiques ») sont :
« des micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels »
Le terme « quantité suffisante » correspond à un ordre de grandeur de plusieurs dizaines de milliards d’UFC (Unité Formant Colonie — micro-organismes ou probiotiques ).
L’efficacité des probiotiques dépend en grande partie de la dose qui va effectivement arriver jusque dans les intestins, or pour arriver jusque-là, les probiotiques vont devoir passer la barrière de l’estomac.
À cet endroit-là, une partie des probiotiques ingérés va être détruite avant même d’avoir pu agir.
Autrement dit, quand on prend des probiotiques, il y a forcément de la perte et c’est la raison pour laquelle il est préférable de prendre une formulation fortement dosée, contenant plusieurs dizaines de milliards d’UFC.
On considère qu’une flore intestinale en bonne santé contient environ 85 % de micro-organismes sains, la quantité à prendre en complément alimentaire doit donc être suffisante pour apporter un réel bénéfice.
Pour garantir qu’un maximum de probiotiques arrivent jusque dans les intestins, il y a deux autres astuces.
La première est d’utiliser des gélules végétales gastro-résistantes.
Sans ce type de capsules, il y a peu de chances pour que les ferments lactiques survivent au milieu acide de l’estomac et parviennent à atteindre la zone intestinale, comme cela a déjà été dit. En ce cas, ils n’auront aucun effet sur le transit intestinal.
L’autre astuce est de prendre les probiotiques le matin à jeun car ils séjourneront moins longtemps dans l’estomac si ce dernier est complètement vide et ils parviendront plus facilement jusque dans les intestins.
La qualité de la flore intestinale dépend en grande partie de la variété des souches de micro-organismes qu’elle contient.
Il existe environ 400 souches différentes et pour cultiver ce terrain, la diversité est fondamentale. Comme dans tout écosystème, la variété est une force car les différentes souches produisent différents effets bénéfiques.
Prendre des souches probiotiques variées est une condition essentielle pour augmenter les chances de vous sentir de mieux en mieux au fil des jours et des semaines.
Voici la liste des souches les mieux documentées sur la santé humaine : (1)
- Bifidobacterium adolescentis : Amélioration de la synthèse du folate (vitamine B9), une substance indispensable pour le côlon
- Bifidobacterium animalis : Traitement de la constipation fonctionnelle chez l’adulte, réduction de l’incidence des infections des voies urinaires, modulation de l’activité cérébrale, réduction de la numération microbienne totale dans la plaque dentaire et réduction du risque de maladie respiratoire supérieure
- Bifidobacterium bifidum : Réduction du cholestérol total
- Bifidobacterium breve : Réduction du cholestérol
- Bifidobacterium infantis : Réduction des symptômes du syndrome du côlon irritable
- Bifidobacterium lactis : Augmentation des défenses immunitaires (activité des cellules NK)
- Bifidobacterium longum : Réduction des symptômes du syndrome du côlon irritable et traitement des maladies gastro-intestinales
- Lactobacillus acidophilus : Traitement de la diarrhée, activité antifongique et réduction des symptômes du syndrome du côlon irritable
- Lactobacillus bulgaricus : Résistance aux antibiotiques, renforcement de l’immunité systémique chez les personnes âgées; action antibactérienne contre E. coli; modulation de l’activité cérébrale
- Lactobacillus casei : Traitement de la constipation fonctionnelle et de la diarrhée chez l’adulte ; restauration de la flore vaginale, réduction des symptômes du syndrome du côlon irritable, amélioration de l’état de la polyarthrite rhumatoïde et protection contre l’infection à Salmonella
- Lactobacillus fermentum : Potentiel de réduction de la résistance à l’insuline et de l’hypercholestérolémie
- Lactobacillus gasseri : Action sur la perte de poids
- Lactobacillus helveticus : Augmentation du confort gastro-intestinal
- Lactobacillus johnsonii : Impact sur l’immunité adaptative pour la protection contre les agressions respiratoires; réduction de l’occurrence de gastrites et du risque d’infection à H. pylori
- Lactobacillus paracasei : Amélioration de la flore intestinale
- Lactobacillus plantarum : Prévention de la production d’endotoxines; activité antifongique ; réduction des symptômes du syndrome du côlon irritable
- Lactobacillus reuteri : traitement de la gastro-entérite, réduction de l’apparition de troubles gastro-intestinaux, réduction de la fréquence de la septicémie et de l’intolérance alimentaire
- Lactobacillus rhamnosus BIO5326 : Réduction des lésions pulmonaires virales, prévention et réduction de la gravité de la dermatite atopique; réduction du risque de développer une maladie allergique
- Lactobacillus rhamnosus GG : Potentiel antidiabétique, aide à la perte de poids, traitement de la gastro-entérite aiguë, réduction du risque d’infections
- Lactobacillus salivarius : Amélioration de la digestion, augmentation de l’immunité et protection des dents
- Lactococcus lactis : Traitement de la diarrhée associée aux antibiotiques, modulation de l’activité cérébrale, propriétés antimicrobiennes et probiotiques
- Streptococcus thermophilus : Réduction des symptômes du syndrome du côlon irritable et résistance aux antibiotique
Sources :
(1) Int J Environ Res Public Health. 2014 May; 11(5): 4745–4767. Microorganisms with Claimed Probiotic Properties: An Overview of Recent Literature