Est-il possible de lutter contre la détérioration de nos capacités cérébrales avec l’âge ?
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C’est une question d’actualité.
Les scientifiques viennent de découvrir qu’un phénomène peu connu menace notre cerveau : c’est la « NEURO-INTOXICATION ».
Les résultats obtenus montrent que la pollution environnementale réduit la taille du cerveau !(3)
Or, le rétrécissement de ce dernier altère la mémoire, l’intelligence et la capacité d’attention.(4)
Il devient alors plus difficile de se souvenir des détails de la vie courante, de retenir de nouvelles informations, de rester concentré sur une tâche ou d’accomplir plusieurs actions à la fois.
Malheureusement, le cerveau rétrécit plus vite qu’on ne l’imagine, en une petite dizaine d’années, il peut perdre un volume tellement important que cela pourrait quasiment se voir à l’œil nu.
Cette perte de volume cérébral induit le déclin des facultés intellectuelles et de la mémoire.(5)
Divers phénomènes tels que distraction, trous de mémoire, moments de confusion apparaissent alors de plus en plus souvent ; chercher ses mots, égarer des clés ou perdre le fil des conversations, tout cela se produit de plus en plus fréquemment.
Les proches de la personne le lui font remarquer parce qu’elle-même ne s’en rend pas compte.
Au fil des années les cellules cérébrales s’assèchent et rapetissent.(6)
Cette atrophie du corps cellulaire réduit le volume du cerveau.(7)
Les cellules cérébrales les plus touchées sont celles qui se situent dans le cortex préfrontal, la zone située à l’avant, au niveau du front, qui joue un rôle fondamental au quotidien.(8)
Que ce soit pour planifier un dîner entre amis, organiser l’emploi du temps et planifier les tâches, remplir une déclaration d’impôts ou calculer un budget, c’est lui qui est à l’œuvre.
Alors vous comprenez ce qui peut se passer quand cette partie du cerveau s’atrophie et devient de moins en moins performante…
Heureusement, grâce à la découverte d’un Prix Nobel de Médecine, il est désormais prouvé que les cellules cérébrales peuvent être ramenées à la vie.
Tout commença en 1950, quand la neurologue italienne Rita Levi-Montalcini découvrit l’existence et le rôle des NGF (Nerve Growth Factor en anglais) ou “facteurs de croissance nerveuse ».
Pendant plusieurs décennies, le professeur Levi-Montalcini mena des recherches décisives sur le développement du système nerveux et des maladies neurologiques dégénératives, recherches qui furent même récompensées en 1986 par le Prix Nobel de Médecine.
Le professeur Levi-Montalcini mit en évidence le rôle clé des NGF dans le développement, la croissance et le développement des synapses, ainsi que dans la régénérescence des neurones.(9)
Les NGF ont, en effet, le pouvoir de régénérer les cellules cérébrales atrophiées et de rendre au cerveau toutes ses capacités.
En 1999, le pouvoir régénérant des NGF sur des cellules cérébrales atrophiées a été vérifié de façon spectaculaire par une équipe de l’université de San Diego en Californie qui a étudié le vieillissement cérébral d’un groupe de singes âgés de 23 ans en moyenne, soit l’équivalent de 60 à 70 ans chez les humains.(10)
En début d’étude, les chercheurs ont mesuré le cerveau des singes et ils ont observé que 60 % des cellules cérébrales de leur cortex frontal avait rétréci d’au moins 10 %.
Quant aux 40 % des cellules restantes, ils ne parvenaient même pas à les détecter…
Pourtant, les chercheurs ont fini par découvrir que ces cellules étaient toujours bien vivantes mais que leur activité avait tellement baissé qu’elles étaient devenues presque indétectables !
Pour tenter de les « ressusciter », les chercheurs ont injecté pendant trois mois des NGF dans le cerveau de ces singes.
C’est là qu’un véritable miracle s’est produit.
En injectant ces NGF, les chercheurs ont réussi à réactiver rapidement ces cellules cérébrales quasi-mortes et ils sont même parvenus à les faire grossir !
L’auteur de l’étude, le docteur Mark H. Tuszynski en a été le premier étonné :
Cette avancée scientifique atteste des effets extraordinaires des NGF sur la régénération des cellules nerveuses dans le cerveau.
L’organisme fabrique naturellement ces précieux NGF mais avec l’âge, il en produit de moins en moins.
Malheureusement, les NGF ne peuvent pas être directement injectés car ces substances ne passent pas la barrière hémato-encéphalique et ne peuvent donc pas atteindre le cerveau.
Heureusement, une découverte stupéfiante permet enfin de fournir sur demande des NGF au cerveau !
En effet, la science a découvert qu’un champignon spécial est capable d’infuser directement dans le cerveau les NGF dont il a besoin, sans injection et sans risque pour la santé.
Dès le IIe siècle av. J.-C., la médecine chinoise utilisait ce champignon d’aspect étrange pour renforcer la mémoire et les capacités intellectuelles des hauts dignitaires de l’Empire.
Ce champignon s’appelle le Héricium erinaceus ou Hydne hérisson.
Il est appelé « Lion’s mane » en anglais, ce qui signifie « crinière de lion », en raison de sa forme de crinière, constituée de longs filaments blancs retombant en cascade.
La phytothérapie chinoise dit que le Héricium peut donner « une mémoire de lion ».
L’immense avantage des actifs présents dans le Héricium réside dans leur capacité unique à traverser la barrière hémato-encéphalique et ainsi à faciliter la fabrication naturelle des NGF dont notre cerveau a tant besoin.
Bien que le Héricium n’ait probablement pas encore livré tous ses secrets, on sait qu’il agit à 3 niveaux complémentaires :
- Le Héricium stimule la synthèse de NGF, ce qui améliore directement l’activité neuronale (13)
- Il soutient la reconstitution des fibres nerveuses, ce qui favorise la bonne communication des informations entre les neurones (14)
- Il réduit la neuro-inflammation et la neuro-intoxication, responsables de dommages neuronaux (15)
Une étude contre placebo a même montré que la prise orale quotidienne de Héricium pouvait soutenir les capacités cognitives de personnes atteintes de troubles de la mémoire.(16)
Les effets du Héricium contre les risques de démence sont tout simplement impressionnants.
Au Japon, une étude clinique a été réalisée dans un hôpital de réadaptation.
100 patients âgés de 75 à 77 ans et souffrant de troubles cognitifs y ont été répartis en 2 groupes : 50 patients ont formé le groupe expérimental et 50 autres patients ont formé le groupe témoin.
Tous les patients souffraient d’une pathologie neurologique et 7 patients du groupe expérimental souffraient de différents types de démence.
Durant 6 mois, les patients du groupe expérimental ont consommé quotidiennement des extraits de Héricium.
Avant et après cette période de traitement, les capacités physiques et perceptives de tous les patients ont été évaluées.
Les résultats montrent qu’après 6 mois de supplémentation en Héricium, plus de 85 % des patients avaient amélioré leur mémoire, leur compréhension et leurs capacités de communication.
Et tous avaient amélioré leur capacité à manger, à marcher et à s’habiller de manière autonome.
Mieux encore, les sept patients atteints de démence avaient accompli des progrès cognitifs et physiques spectaculaires.
Six des sept patients atteints de démence avaient amélioré leurs capacités perceptives, en montrant de meilleures aptitudes de compréhension, d’expression, de communication, de résolution de problèmes et de mémorisation.
Trois patients jusqu’alors alités, ont pu se lever pour prendre leurs repas.
Ces études cliniques sont d’autant plus prometteuses qu’elles ont été réalisées sur des personnes atteintes de troubles cognitifs sévères.
Une autre étude menée sur 156 patients souffrant d’un déclin cérébral avéré suggère que, dans les zones les plus vulnérables du cerveau, le Héricium contribue à réduire de 90 % l’atrophie des cellules cérébrales.(19)
Voilà comment le Héricium peut rétablir les connexions cérébrales, permettant ainsi de retrouver de meilleures capacités de concentration, de faire disparaître les moments de brouillard mental et même d’apaiser les tensions nerveuses et le stress.
À ce sujet, des chercheurs japonais ont testé les effets antidépresseurs de l’extrait de ce champignon sur un groupe de femmes ménopausées sujettes à la dépression.
Pendant quatre semaines, ils ont administré quotidiennement l’extrait d’Héricium à un premier groupe de femmes, tandis qu’un second groupe prenait un placebo.
De plus, leur concentration tout comme leur faculté de réflexion s’étaient grandement renforcées.
Mais le Héricium ne se contente pas d’accomplir des prodiges pour le cerveau, comme il est très riche en minéraux, acides aminés, vitamines, polysaccharides et bêta-glucanes, il prend soin de la santé de façon globale.
Des études récentes montrent que le Héricium :
- Stimule l’activité des cellules immunitaires (21)
- Régule le taux de cholestérol sanguin et la glycémie (22)
- Soulage les troubles digestifs et intestinaux (23)
Le Héricium est un trésor vénéré par la médecine chinoise depuis des millénaires et il est de plus en plus utilisé dans les cliniques anti-âge à la pointe du progrès, en Europe et aux Etats-Unis.
C’est l’actif naturel majeur pour stimuler les facteurs de croissance nerveuse (NGF).
Aucun autre actif n’est capable d’agir aussi rapidement et efficacement, en traversant la barrière hémato-encéphalique sans le moindre danger pour la santé.
Il existe un deuxième ingrédient phare pour renforcer le cerveau, le Bacopa monnieri.
Plus connu en Inde sous le nom de « brahmi », le Bacopa est une plante majeure dans la médecine ayurvédique, qui l’utilise traditionnellement pour stimuler le cerveau, renforcer la mémoire, l’attention et l’apprentissage.
C’est ce que démontrent de nombreuses études scientifiques, qui confirment le rôle positif des bacosides A et B, les substances actives du Bacopa.
Une étude australienne menée sur des adultes âgés de 40 à 65 ans a mis en évidence les effets positifs du Bacopa sur la mémoire.
Tous ces bienfaits expliquent que le Héricium et le Bacopa soient désormais identifiés comme des actifs « NOOTROPIQUES ».
Les nootropiques sont des actifs naturels qui favorisent le bien-être mental et les capacités cognitives
L’association du Héricium et du Bacopa monnieri forme de ce fait un puissant et unique duo neuroprotecteur.
Sources :
- https://www.fondation-alzheimer.org/le-nombre-de-personnes-atteintes-de-maladie-dalzheimer-devrait-doubler-en-30-ans/
- Le cerveau endommagé : comment la pollution altère notre intelligence et notre santé mentale : Barbara Demeneix — 2016 — Éditions Odile Jacob https://www.lagrandeoursedieppe.fr/livre/9574795-le-cerveau-endommage-comment-la-pollution-alte--barbara-demeneix-odile-jacob
- https://www.sciencedaily.com/releases/2015/04/150423182357.htm
- https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0013935120310367
- http://iefey.aussievitamin.com/content-https-sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2677229-atrophie-cerebrale-definition-symptomes-causes-vieillissement-alzheimer-irm-traitements/
- https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/avec-lage-le-declin-de-notre-cerveau-est-il-ineluctable-6931.html
- https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/pour-les-cellules-souches-du-cerveau-l-age-depend-de-la-rigidite-autour_136525
- https://www.scienceshumaines.com/cortex-prefrontal-le-grand-planificateur_fr_1254.html
- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4116029/
- https://www.cbsnews.com/news/aged-brains-renewed-by-genes/
- https://ucsdnews.ucsd.edu/archive/newsrel/health/tuszynski.htm
- https://www.researchgate.net/publication/240235316_Hericenones_and_erinacines_Stimulators_of_nerve_growth_factor_NGF_biosynthesis_in_Hericium_erinaceus
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18758067
- https://link.springer.com/article/10.1007/s11655-014-1624-2
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31881712/
- Neuro-inflammation dans la pathogenèse de la maladie d’Alzheimer et des pathologies liées à Alzheimer : modulation par des champignons nutritionnels. Immun Ageing. 2018
- https://www.sciencedirect.com/topics/pharmacology-toxicology-and-pharmaceutical-science/hericium-erinaceus
- https://restorativemedicine.org/journal/neurological-activity-lions-mane-hericium-erinaceus/
- The Telegraph, 20 mai 2013
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20834180/
- https://www.researchgate.net/publication/314026786_Immunomodulatory_effects_of_Hericium_erinaceus_derived_polysaccharides_are_mediated_by_intestinal_immunology
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622452/
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/3932005/
- https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11498727/
- Chronic effects of Brahmi (Bacopa monnieri) on human memory — https://pubmed. ncbi.nlm.nih.gov/12093601/
- An open-label study to elucidate the effects of standardized Bacopa monnieri extract in the management of symptoms of attention-deficit hyperactivity disorder in children — https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24682000/
