Comment maintenir une bonne mémoire et préserver ses facultés intellectuelles

Biovancia
7 min readJun 1, 2023

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Biovancia : à la fin de la soixantaine, les capacités cérébrales diminuent en moyenne de 8,5 % par an

Biovancia propose de nombreux produits sur le marché des compléments alimentaires. Fondée en France (2018), l’entreprise a pour mission de combiner les composants les plus précieux de la nature avec des innovations scientifiques pour fournir des produits de qualité. Les solutions de santé naturelles de Biovancia sont formulées avec des vitamines, des plantes, des minéraux et d’autres ingrédients actifs brevetés.

Aujourd’hui la Fondation pour la Recherche Médicale estime qu’il y aura bientôt deux millions de Français à souffrir de troubles graves de la mémoire.(1)

Le cerveau est probablement notre bien le plus précieux et il faut tout faire pour le protéger des conséquences du vieillissement.

Lorsque nous remarquons qu’une personne commence à avoir des trous de mémoire, la pensée qui vient habituellement à l’esprit est qu’il s’agit d’une évolution inévitable, liée à l’âge, et qu’on ne peut pas y faire grand chose.

Nous sommes si nombreux à connaître des problèmes de mémoire, de concentration et de vigilance à partir de 40 ans que cela semble assez naturel de réagir de cette façon.

C’est bien ce que confirme une étude scientifique menée sur plus de 7 000 personnes.

Publiée dans le British Medical Journal, elle révèle que nos capacités cérébrales diminuent en moyenne de 3,6 % par an à partir de la quarantaine et que ce déclin s’accélère pour atteindre 8,5 % par an en moyenne, à la fin de la soixantaine.(2)

Pourtant, les études les plus récentes montrent que le cerveau a la capacité de se régénérer en permanence, y compris après 50 ans, 60 ans et même 70 ans.

Voilà pourquoi certaines personnes gardent toutes leurs facultés intellectuelles jusqu’à un âge avancé alors que des millions d’autres personnes déclinent avec l’âge.

Alors comment fonctionne la mémoire et comment la garder en bon état le plus longtemps possible ?

Tout commence au centre du cerveau, dans une partie appelée « l’hippocampe ».

L’hippocampe reçoit toutes les informations envoyées par les yeux, les oreilles, la peau, le nez et la langue.

Tous ces sens reçoivent en permanence des informations en provenance de l’environnement extérieur.

Par exemple, lorsque l’on rencontre une personne pour la première fois, les yeux voient son visage et les oreilles entendent son nom.

Ces informations sensorielles sont ensuite prises en charge dans le cerveau par des « neurotransmetteurs » qui transportent l’information d’un neurone à l’autre, comme le courant dans un circuit électrique.

Quand cette information arrive à l’hippocampe, elle est triée et envoyée dans la partie du cerveau qui va la mémoriser.

Par exemple, quand le nom d’une personne est mise en mémoire, de nouvelles connexions sont créées dans le cerveau pour relier le visage qui a été vu et le nom qui a été entendu.

Grâce à cette connexion, il est possible de se souvenir du nom de cette personne lorsqu’elle sera à proximité.

À l’inverse, si cette connexion entre les neurones ne se fait pas, il ne sera pas possible de se souvenir du nom de la personne la prochaine fois qu’on la rencontrera.

Les neurones, et l’état dans lequel ils se trouvent, jouent donc un rôle central pour la mémoire.

Il faut savoir qu’il existe un mythe concernant le cerveau, la mémoire, les neurones et les facultés intellectuelles.

Si vous avez plus de 50 ans, vous êtes probablement victime de ce mythe, surtout si vous lisez régulièrement des articles dans les magazines de santé.

Pendant longtemps, les scientifiques ont cru en effet que les neurones mourraient au fil des années et que cela condamnait inéluctablement à un déclin de la mémoire et des capacités intellectuelles à partir de la cinquantaine.

Mais de nouvelles recherches ont révélé ceci : quel que soit l’âge, le cerveau peut fabriquer de nouveaux neurones et de nouvelles connexions.

Maintenant, peut-être avez-vous déjà entendu dire qu’à partir de 20 ans, vous commencez à perdre chaque jour 10 000 neurones ?

Heureusement, ce n’est pas vraiment le cas, en réalité, jusqu’à 80 ans, le cerveau fabrique autant de neurones qu’à l’adolescence.(3)

C’est ce qu’a découvert John Mann, professeur de neurosciences à l’université américaine Columbia.

Tous ces nouveaux neurones servent à assimiler de nouvelles informations, à continuer d’apprendre et de s’adapter, quel que soit l’âge.

Ainsi, vous ne perdez pas tant de cellules cérébrales que cela puisque votre corps les remplace en permanence.

Pour réaliser ces connexions, les neurones ont besoin de grandes quantités d’énergie.

En effet, bien que le cerveau ne représente que 2 % du poids corporel, il consomme 23 % de l’énergie totale du corps !(4)

Le problème n’est donc pas que les neurones meurent au fil des ans, le vrai problème est que le niveau d’énergie baisse à partir de 50 ans et les neurones ont donc de plus en plus de mal à se connecter.

Voilà pourquoi, au fil des années, il devient de plus en plus important de « nourrir » le cerveau afin de lui fournir toute l’énergie dont il a besoin pour fonctionner à plein régime.

Comment faire alors pour le stimuler et conserver ainsi une mémoire et des capacités intellectuelles intactes ?

Le Professeur Nicolas Cherbuin a analysé plus de 2 000 études portant sur des milliers de personnes âgées de 60 à 64 ans.

Il a également photographié l’évolution du cerveau de milliers de volontaires grâce à de nouvelles techniques d’imagerie médicale.

Grâce à ses recherches, le Pr. Cherbuin a pu conclure que les personnes qui ont une alimentation trop riche en fritures, en viande rouge et en sucre avaient un cerveau qui se rétrécissait et des capacités intellectuelles qui déclinaient plus rapidement et plus gravement.(5)

Il a découvert que, pour prédire la qualité du fonctionnement cérébral de ces personnes, le facteur de l’alimentation était plus important que celui de l’âge, des éventuelles autres maladies ou du parcours professionnel.

Et il est convaincu qu’il est possible de protéger et entretenir le cerveau grâce à un simple aliment.

Encore plus stupéfiant : si l’étude du Pr. Cherbuin montre que la malbouffe accélère le vieillissement du cerveau, elle montre aussi que cet aliment peut freiner le déclin cérébral et peut-être même l’éviter.

Il est facile d’imaginer les bienfaits de cet aliment pour tous ceux qui veulent simplement retrouver plus d’énergie mentale et garder le plus longtemps possible leurs facultés intellectuelles et leur mémoire et pouvoir vivre en toute indépendance.

Cet aliment, si important pour le cerveau, ce sont les acides gras Oméga-3.

Une étude américaine datant de 2012 a montré que les personnes qui consomment plus d’Oméga-3 ont un cerveau plus gros que la moyenne.(6)

C’est important car la baisse du volume du cerveau est un facteur que l’on retrouve chez les personnes atteintes par les signes du vieillissement cérébral et du déclin de la mémoire.

Encore plus intéressant, des études suggèrent que les oméga-3 limiteraient la diminution du quotidien intellectuel chez les personnes de plus de 70 ans.(7)

Quant à la mémoire, des centaines d’études ont été menées sur le rôle crucial joué par ces fameux Oméga-3.

Les autorités européennes reconnaissent officiellement que le DHA, l’une des deux molécules clés des Oméga-3, contribuent au « maintien du fonctionnement normal du cerveau ».(8)

D’après les nutritionnistes, nous devrions consommer chaque jour 1 500 mg d’huiles de poissons riches en Oméga-3.

Pour obtenir cette quantité d’Oméga-3, il faudrait consommer 400 grammes de saumon frais (si possible bio) par semaine, ce qui coûterait environ 90 euros par mois.

C’est cher et en plus, comme l’a montré le magazine 60 millions de consommateurs, même les poissons bios sont intoxiqués aux métaux lourds.

Une enquête, parue dans l’édition de juin 2014 du magazine, a en effet montré que le saumon bio contient plus de mercure et d’arsenic que le saumon d’élevage industriel.(9)

Néanmoins, comme le confirme le toxicologue Jean-François Narbonne, membre de l’ANSES, en réagissant à l’enquête de 60 millions de consommateurs dans les colonnes du magasine The Huffington Post, « manger du saumon d’élevage reste bon pour la santé ».(10)

Comme mentionné précédemment, le cerveau a besoin d’un apport quotidien d’environ 1 500 mg d’Oméga-3 pour fonctionner normalement, avec une répartition équilibrée entre EPA et DHA, les deux Oméga-3 essentiels.

Bien que cela soit regrettable, au vu des informations précédentes, il n’est pas recommandé de manger du saumon en trop grande quantité.

L’ANSES recommande de ne manger du poisson gras, type saumon, qu’une seule fois par semaine.(11)

Une des solutions à envisager pour obtenir les apports quotidiens nécessaires est de consommer des Oméga-3 sous forme de complément alimentaires d’huiles de poisson.

Ceux-ci doivent idéalement respecter certains critères : les huiles de poissons utilisées doivent être issues de méthodes de pêche durables soumises à des quotas et n’impactant pas les fonds marins ; elles doivent être 100 % naturelles et parfaitement purifiées (pour ne pas contenir de métaux lourds ou autres toxines dangereuses pour le cerveau).

Sources :

  1. https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/avec-lage-le-declin-de-notre-cerveau-est-il-ineluctable-6931.html
  2. Appraising the brain’s energy budget, Marcus E. Raichle and Debra A. Gusnard, July 29 2002, Mallinckrodt Institute of Radiology, Washington University School of Medicine, St. Louis, MO
  3. Western diet is associated with a smaller hippocampus: a longitudinal investigation. Felice N. Jacka, Nicolas Cherbuin, Kaarin J. Anstey
  4. Neurology. 2012 Feb 28. Red blood cell ω-3 fatty acid levels and markers of accelerated brain aging. Z S Tan 1, W S Harris,
  5. Fish consumption, n-3 fatty acids, and subsequent 5-y cognitive decline in elderly men : the Zutphen Elderly Study 1–4, American Journal of Clinical Nutrition, avril 2007
  6. https://efsa.onlinelibrary.wiley.com/doi/epdf/10.2903/j.efsa.2010.1734
  7. 60 Millions de Consommateurs. Peut-on encore manger du poisson ? Mensuel — N° 495 — juillet 2014
  8. https://www.huffingtonpost.fr/life/article/medias-et-desinformation-l-exemple-du-saumon_44051.html
  9. https://www.anses.fr/fr/content/manger-du-poisson-pourquoi-comment

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Biovancia est connu pour ses produits Artimium 360, Prostalim XR, Neo-Collagen, et NutraMag B6. https://biovancia.com

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